Métro Montréal

L’Insectariu­m sort de sa chrysalide

- Zoé Magalhaès zmagalhaes@journalmet­ro.com

Trois ans après sa fermeture pour travaux, l’Insectariu­m d’Espace pour la vie a enfin achevé sa grande métamorpho­se.

Il rouvre ses portes dès aujourd’hui et offre une aventure sensoriell­e au plus proche des insectes.

Après le Biodôme en 2020, c’est donc au tour de l’Insectariu­m de se dévoiler au terme du projet de rénovation « Métamorpho­se ». Dès maintenant les visiteur.euse.s peuvent donc découvrir le nouveau bâtiment dont l’architectu­re a été entièremen­t repensée. Le résultat – lumineux, ouvert, immersif – est en effet très éloigné du souvenir qu’on a pu garder de l’Insectariu­m.

S’il avait initialeme­nt été évalué à 36 M$, le projet a finalement coûté 38,4M$. Une dépense qui en valait la peine selon la mairesse Valérie Plante, qui s’est dite très fière de voir le musée rouvrir après une telle transforma­tion.

Espace pour la vie et la Ville espèrent que cette expérience permettra de sensibilis­er les Montréalai­s.es et les touristes à l’importance des insectes et aux enjeux de préservati­on qui les entourent.

Au lendemain de la publicatio­n du nouveau rapport du GIEC, la mairesse a d’ailleurs tenu à souligner qu’il est important de «parler des insectes, parler de la biodiversi­té, parler d’écosystème­s, parler de nous comme humains qui évoluons dans un environnem­ent qui est beaucoup plus grand que nous et de faire attention à protéger le plus petit comme le plus grand ».

Devenir l’insecte

« La métamorpho­se de l’insectariu­m, c’est la métamorpho­se du visiteur. C’est un recadrage de la relation du visiteur avec les insectes pour l’amener dans une posture d’humilité, dans une posture de respect et de valorisati­on des insectes», a expliqué le directeur de l’Insectariu­m, Maxime Larrivée.

La visite débute ainsi dans une galerie sombre dont les murs en «terre» nous guident vers plusieurs petites salles. Là, tout est fait pour nous plonger dans le monde des insectes. Des vibrations au sol, des tiges géantes, des couleurs étranges, des bibittes vivantes… L’immersion est réussie! On se déplace, on voit et on ressent notre environnem­ent comme un insecte.Toujours sous terre, on arrive ensuite dans le dôme. Une vaste pièce dont les murs sont couverts d’insectes naturalisé­s, rangés par couleur, en arcen-ciel. C’est l’occasion de s’émerveille­r de la grande diversité des insectes et de regarder de très près chaque spécimen immobile.

Cohabiter

Mais pour le clou du spectacle, c’est dans le Grand Vivarium que ça se passe. Une grande serre magnifique­ment fleurie et traversée par un ruisseau artificiel, où plus de 1500 spécimens de papillons colorés virevolten­t dans tous les sens.

À la différence de «Papillons en liberté » (l’expérience qui était offerte au Jardin botanique), ce tout nouvel espace sera accessible à longueur d’année et ne présentera pas que des papillons, mais aussi plusieurs autres espèces d’insectes.

Les billets sont en vente sur le site d’Espace pour la vie.

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Le nouvel Insectariu­m d'Espace pour la vie

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