CAQ: gains potentiels à Montréal ?
La Coalition avenir Québec (CAQ) ne possède que deux circonscriptions sur l’île de Montréal. Selon les experts consultés par Métro,le parti pourrait potentiellement y ravir cinq sièges, soit Anjou-Louis-Riel, Marquette, Maurice-Richard, Verdun et Saint-Henri–Sainte-Anne.
C’est dans cette dernière circonscription que la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade tentera de se faire réélire.
Mme Anglade est beaucoup moins populaire que le parti qu’elle dirige, explique l’analyste politique et créateur de la plateforme Qc125, Philippe J. Fournier.
Cette situation pourrait changer, précise-t-il, si Dominique Anglade a une campagne « fantastique, dynamique et qu’elle attrape l’attention de l’électorat plus qu’elle ne l’a fait dans la dernière année et demie ».
Pour le chargé de cours au Département de science politique de l’UQAM André Lamoureux, si la CAQ perçait dans Marquette, Saint-Henri–Sainte-Anne et Verdun, ce serait un exploit assez important, puisqu’historiquement les libéraux ont dominé à Montréal.
Selon lui, les électeurs anglophones et allophones sont nombreux à ne pas avoir l’intention de voter pour la CAQ, entre autres parce que François Legault est un ancien souverainiste. La Loi 96 et la Loi 21 ont coupé les ponts avec cette part de l’électorat, ajoute Nic Payne.
N’empêche, la CAQ serait plus compétitive à Montréal, grâce à l’appui des électeurs francophones, estime Pierre J. Fournier. «La CAQ est autour de 50% chez les francophones », mentionne l’analyste.
En deuxième place, c’est QS, avec 15 %.