Alexandre Barrette : une carrière en crescendo
Alexandre Barrette récolte le fruit de ses labeurs. Ses apparitions remarquées à Tout le monde en parle ont contribué à lui amener deux beaux projets à TVA : des interventions fréquentes à La Tour, où règne désormais l’hôte Gildor Roy, et le copilotage, avec Jean-Philippe Dion, du jeu de sensations fortes Sortez-moi d’ici. « Effectivement, je capote », concède Alexandre Barrette en contemplant son agenda de l’été qui se termine (il est allé tourner Sortez-moi d’ici dans la jungle du Costa Rica, en Amérique centrale) et celui des prochains mois.
«Ma carrière est un bel enchaînement graduel depuis 15 ans, expose-t-il à Métro, en guise de bilan. Je n’ai pas une carrière éclatante qui a explosé; chaque pièce en a emboîté une autre et créé la suivante. L’art et l’humour, c’est très subjectif; parfois, des projets nous surprennent, et d’autres fonctionnent moins qu’on l’aurait cru. C’est difficile à expliquer rationnellement. Mais, pour moi, chaque affaire est importante, que ça soit Roast Battle, un bon statut sur Facebook ou un bon show un mardi à Rivière-du-Loup. En ce moment, je suis dans de belles années, et j’espère que ça va durer.»
Humour et sensibilité
Si on a connu son côté (très) givré à Tout le monde en parle, Alexandre Barrette rassure tout de suite les convives qui seront de passage au condo de La Tour cet automne: il ne compte pas être particulièrement piquant dans ses propos entre deux bières.
Il vante la générosité et l’expérience de Gildor Roy et se réjouit de la gentillesse d’Hélène Bourgeois-Leclerc, qui jouera le même rôle que lui, celui de «voisin.e» qui vient mettre son grain de sel de façon aléatoire en cours de semaine dans les discussions avec les invité.e.s
« N’arrivez pas sur la défensive, avise-t-il. La Tour, c’est des discussions détendues, pendant lesquelles on peut se lever et revenir jaser. Le côté naturel, c’est la force de cette émission-là. Je serai là pour alimenter les conversations avec mon humour, ma sensibilité, ma réelle curiosité et le regard neuf que Gildor, lui, n’aura pas sur les invités qu’il connaît bien. Il y aura peut-être un petit côté irrévérencieux si un invité est plus imbu [rires], mais ce n’est pas ce que je veux mettre de l’avant. »
La vraie nature, avec des insectes !
À Sortez-moi d’ici, le contexte sera complètement différent. La direction de TVA n’aime pas qu’on compare ce format original d’Angleterre ( I’m a Celebrity… Get Me Out of Here !), adapté dans une douzaine de pays, à Fort Boyard, même s’il y aura, là aussi, des insectes, des rats et autres «dégueulasseries » qui feront hurler les participant.e.s.
« Outre les épreuves, Jean-Philippe Dion [aussi producteur, NDLR] le décrit comme La vraie nature sur les stéroïdes, et je trouve que c’est la meilleure comparaison », image Alexandre Barrette.
Les candidat.e.s y évoluent au grand air, dans des conditions ultra précaires, où l’alimentation de base est constituée de gruau et de riz (« Je n’aurais rien enduré de ça », glisse Alexandre) et doivent, le jour, surmonter des défis pour obtenir des privilèges ensemble, avant de devoir se défendre seul.e.s en soirée. Déjà, on sait que Nathalie Simard, Marianne St-Gelais et le docteur François Marquis seront de l’aventure.
«Il se crée une amitié en accéléré. Ils se lèvent ensemble le matin, cuisinent et font leur lavage ensemble, s’entraident, se rendent des services selon leurs forces respectives. Il y a un côté touchant. En voyant les premières images dans ma loge, j’ai pleuré 25 fois. »
On retrouvera Alexandre Barrette à La Tour, du lundi au jeudi, à 19 h 30, à TVA, dès le 12 septembre. La téléréalité Sortez-moi d’ici prendra l’antenne à l’hiver 2023.
« Je suis dans de belles années, et j’espère
que ça va durer »