Mon île, mon coeur des 7 Doigts
Si la troupe mélange souvent cirque et danse, cette fois, le théâtre aussi s’invite, entre autres par le biais de monologues livrés par Didier Lucien. Entrecoupée de chansons qui vont des Colocs à Leonard Cohen, la création a de quoi réconcilier quiconque avec l’hiver montréalais, qu’on redécouvre par les yeux d’immigrant.e.s amoureux.euses de la métropole. Parmi les numéros les plus réussis, mentionnons celui de jonglerie, où bagels et croissants deviennent les balles qu’on fait virevolter. Le mât chinois est également très bien amené, devenant un poteau de métro sur lequel les artistes font des plongeons impressionnants. Jusqu’au 16 octobre au Studio-cabaret de l’Espace St-Denis