CAQ La fierté de Nathalie Roy
De journaliste à productrice de nouvelles puis de députée à ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy gravit les échelons depuis plus de 30 ans.
En 2011, alors que François Legault vient de former la Coalition Avenir Québec (CAQ), l'idée de « mettre de côté les vieilles chicanes entre souverainistes et fédéralistes» pour plutôt «aller de l’avant» avec un parti nationaliste qui défendrait les intérêts du Québec séduit Nathalie Roy.
Son collègue Jean Lapierre, à l’époque animateur de l’émission Larocque-Lapierre diffusée sur le réseau TVA, permet alors à Mme Roy de rencontrer l’équipe de François Legault. Elle est élue une première fois en 2012, dans la circonscription de Montarville, puis réélue en 2014 et en 2018.
Un « gouvernement historique »
Après près de deux années de gouvernement péquiste minoritaire et quatre années de gouvernement libéral majoritaire, c’est le parti de la CAQ qui est élu à la tête d’un gouvernement majoritaire, en 2018.
«Qu’un parti parte d’absolument rien et puis qu’en huit ans forme un gouvernement majoritaire, ça, c’est historique. Jamais personne n’a fait ça au Québec, alors je suis très fière », souligne la ministre.
C’est lors de ce troisième mandat que Nathalie Roy est nommée à la tête du ministère de la Culture et des Communications, à sa grande surprise. « Je n’avais rien demandé. J’ai été ravie et sous le choc, je vous avoue », se souvient-elle.
Celle qui a évolué dans le milieu des communications pendant plus de trois décennies avait comme priorité de «décloisonner les arts» et de propulser ailleurs dans le monde les artistes d’ici, notamment grâce aux nouvelles technologies.
« On a tellement de talent au Québec. On n’a rien à envier à personne. Moi, je veux que ce talent brille à l’international, qu’on voie davantage encore ce que nos créateurs font.» La ministre défend son bilan en se disant fière d’avoir débloqué des «budgets records». Alors, si elle est réélue, Nathalie Roy aimerait-elle poursuivre son travail au ministère de la Culture et des Communications ? « Ce serait un bonheur », dit-elle, mais la candidate souhaite avant tout être élue comme députée.