Vincent Marissal : encore dans le ring
Après avoir longtemps travaillé comme journaliste à l’Assemblée nationale, puis comme chroniqueur politique, l’élu solidaire Vincent Marissal est passé des gradins à l’arène.
En 2017, c’est lui-même qui a appelé le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, pour signifier son intérêt à être candidat pour le jeune parti.
S’il a réussi à battre le chef du PQ à l’époque, Jean-François Lisée, dans la circonscription de Rosemont le soir du 1er octobre 2018, Vincent Marissal confie que ses premiers mois en politique ont été « douloureux ».
«Avant, on m’invitait partout et on me payait pour que je donne mon opinion.
Maintenant, je suis payé beaucoup moins [rires] et tout le monde conteste tout ce que je dis », dit-il à la blague.
Ne pas « jouer à la belle-mère »
Dans son premier mandat, l’élu solidaire avait le désir de créer une « cassure franche» avec le milieu médiatique dans lequel il évoluait auparavant et d’éviter de « jouer à la belle-mère ».
C’est pourquoi il a pris à sa charge les dossiers concernant la santé, la métropole et l’éthique, et a laissé la culture, qui englobe aussi le monde des médias, à sa collègue Catherine Dorion.
Toutefois, Marissal ne s’est pas empêché de prendre position au sein du caucus.
Il a réclamé du financement public de l’État pour les producteurs locaux et de nouvelles ententes avec les géants du web qui, selon lui, «vampirisent le contenu local ».
Tout comme son parti, il désire faire de Télé-Québec le diffuseur national de la province et souhaiterait aussi faire de la culture l’élément intégrateur pour les immigrants.
«Il faut que la culture leur soit accessible, et ça passe par l’école, notamment », précise-t-il.