Vrai ou faux ? La nuit, par moments, certains enfants arrêtent de respirer
Air. « C’est vrai. Cela s’appelle l’apnée du sommeil. On parle d’apnée lorsque l’enfant arrête de respirer durant au moins 5 secondes. Ensuite, il reprend sa respiration. Mais beaucoup ont des difficultés à respirer, sans s’arrêter complètement pour autant. Les enfants faisant de l’hypopnée, par exemple, continuent à respirer, mais l’air passe en plus petite quantité. »
Risques. « Pour bien respirer quand on est allongé, l’air doit circuler librement. Les enfants ayant de grosses amygdales, par exemple, risquent d’avoir des difficultés à respirer la nuit. Les enfants obèses (ayant un grave excès de poids), allergiques, asthmatiques, subissant du tabagisme passif... ont davantage de risques de souffrir d’hypopnées ou d’apnées du sommeil. Il en va de même pour les enfants ayant, dans leur famille, des personnes atteintes de ce genre de problèmes. »
Tête. « Des signes doivent alerter. Si l’enfant ronfle fort, dort la bouche ouverte, se réveille plusieurs fois par nuit, transpire beaucoup, a mal à la tête le matin... il a peut-être du mal à respirer la nuit. »
Croissance. « Les troubles respiratoires nocturnes (durant la nuit) ont des conséquences. Un enfant dormant mal risque d’avoir des troubles du comportement. Il risque de ne pas tenir en place, de piquer des crises de colère, de ne pas réussir à se concentrer (ex : à l’école)... Les enfants souffrant d’apnées du sommeil ou d’hypopnées ont même, parfois, des retards de croissance. Dès qu’un enfant a ce genre de problèmes, l’idéal est de consulter un spécialiste, pour s’assurer qu’il n’a pas de difficultés à respirer la nuit. »
D. V.
En France, environ 3 enfants sur 100 souffrent de troubles respiratoires, la nuit. Vrai ou faux ?