Tortues, perroquets, ours, orangs-outans...
Tout se vend sur Internet... même des animaux sauvages menacés de disparition ! Et cela arrive de plus en plus souvent. C’est la conclusion d’une enquête de l’Ifaw, un groupe de protection de la nature. En 2017, pendant 6 semaines, il a étudié les annonces publiées sur des sites Web dans 4 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne et Russie). Explications de Céline Sissler-Bienvenu, la directrice.
Annonces. « 11 772 animaux appartenant à des espèces menacées étaient proposés à la vente dans plus de
5 000 annonces sur 106 sites de vente en ligne et 4 réseaux sociaux. En France, leboncoin.fr, naturabuy.fr et paruvendu.fr étaient en tête. Pour les réseaux sociaux : Facebook.»
Des grandes entreprises se sont engagées à lutter contre ce trafic sur leurs sites Web
Vivants. «8 animaux sur 10 étaient vivants. Il s’agissait surtout de reptiles (tortues, serpents) et d’oiseaux (rapaces, perroquets gris du Gabon) destinés à servir d’animaux de compagnie. Mais nous avons aussi trouvé des ours, des lions ou des orangs-outans ! D’autres animaux étaient vendus morts (ex. : des crocodiles empaillés). Et certaines annonces proposaient des parties ou
Espoir. «21 grandes entreprises (Google, eBay, Etsy, Facebook, Instagram, Microsoft…) se sont engagées à agir avec les groupes de protection de la nature. Par exemple, en recherchant et en bloquant les annonces de ventes d’espèces menacées. But : faire disparaître 8 annonces de ce type sur 10 sur leurs sites d’ici 2020. Il y a donc un peu d’espoir.» C. H.
Comment dit-on « ours » en allemand : ou ?