Vrai ou faux ? En ville, la pollution touche plus les enfants que les adultes
Fragiles. « C’est vrai, en ville et à la campagne : d’une manière générale, les enfants sont davantage touchés par les polluants présents dans l’air que les adultes. Les enfants sont plus fragiles face aux polluants, car leur corps se protège moins efficacement que celui des adultes. Leur système immunitaire (toutes les défenses du corps contre les maladies), leur système respiratoire et leur cerveau n’ont pas fini de se développer (de grandir). »
Taille. « En plus, en raison de leur taille, ils sont souvent plus proches des sources de pollution que les adultes. En ville, dans les zones où il y a beaucoup de circulation, ils sont à hauteur des pots d’échappement des voitures. Par ailleurs, à cause de leur comportement, les enfants sont davantage en contact avec la pollution que les adultes. D’abord, comme ils sont plus actifs (ils bougent plus), ils inspirent proportionnellement plus d’air que les adultes. Ensuite, ils jouent souvent près du sol, où se déposent des polluants. À la maison, les enfants risquent donc de les ingérer (avaler). »
Air. « Protéger les enfants de la pollution est possible. À l’intérieur, l’une des solutions est d’améliorer la qualité de l’air, en aérant tous les jours. Cela limite l’exposition des enfants aux moisissures, aux acariens, aux produits chimiques utilisés pour l’entretien de la maison, au tabagisme passif… À l’extérieur, mieux vaut éviter de se déplacer le long des grands axes routiers. Enfin, les activités physiques sont à éviter lorsque la pollution est élevée. » D. V.
La pollution provoque parfois de l’asthme. Qu’est-ce que c’est ?