Pourquoi est-on stressé avant une compétition sportive ?*
Décevoir. « Dans le sport, il faut distinguer stress et anxiété. L’anxiété dont on parle ici est appelée “pré-compétitionnelle”. Elle est liée à la peur d’échouer, de décevoir (ex. : ses parents, ses coéquipiers ou son entraîneur), de se blesser... »
Corps. « Le stress est une réponse du corps face à une situation inhabituelle ou étonnante. Il produit des substances (« matières ») l’éveillant et lui donnant des forces supplémentaires (en plus) pour réagir. Grâce à ces substances, les muscles se contractent, on respire plus fort, le coeur bat plus vite... Cela nous aide à être “prêt” à affronter la situation. L’anxiété, en revanche, est la tendance à anticiper et à exagérer les difficultés : c’est en quelque sorte la capacité de se créer soi-même du stress. » Sensations. « Il faut distinguer le “bon stress” du “mauvais stress” (l’anxiété). L’anxiété nous fait perdre nos moyens. Elle se manifeste par des sensations désagréables : maux de ventre, nausées, difficulté à respirer, perte de concentration ou de confiance en soi...
Le “bon stress”, à l’inverse, apporte de l’énergie et de la concentration. Il améliore les performances. Le plus souvent, ce “bon stress” disparaît une
fois que l’épreuve a débuté. »
Solutions. « Le stress et l’anxiété diffèrent selon le sport. Ils varient aussi selon la personnalité et la préparation de chacun. Mais des solutions existent : être préparé et bien reposé permet d’aborder une compétition avec calme et même avec envie. Une bonne préparation mentale aide à se concentrer et à se détendre. »
Entretien réalisé par D. Viaud
Quelle substance («matière») produite par le corps accélère le rythme cardiaque (fait battre le coeur plus vite) ?