« Le masque démange et gêne pour respirer »

Porter un masque et appliquer les gestes barrières en classe, à la cantine ou dans la cour de récréation, est-ce facile ? Des élèves de 6e et de 5e racontent.

« À 8 h, on est entrés dans le collège un par un, avec notre masque, et après avoir donné notre identité à la principale, raconte Valentine, à Nantes (Loire-Atlantique). On a reçu 2 masques de rechange et on s’est lavé les mains avant d’aller en classe. On était 12, chacun à une table. Seul le prof d’histoire, masqué lui aussi, nous a donné des cours... pas seulement de sa matière, mais aussi de français, de maths et d’anglais. Le plus dur est de porter un masque. Ça fait transpirer et ça démange ! » Même avis pour Camille, à La Jarrie (CharenteMaritime) : « On a du mal à respirer avec le masque. Mais en cours, comme on est assez éloignés les uns des autres, on a le droit de l’enlever de temps en temps. Et on le change après la pause déjeuner. » Malgré sa longue journée, de 8 h 45 à 16 h 45, Soren, à Saint-Martinde-Ré (Charente-Maritime), a bien respiré avec le masque, mais « les élastiques tirent derrière les oreilles » , confie-t-il. Grâce au marquage au sol et parfois à des barrières, les classes ne se croisent pas. « À la cantine, il y a un élève par table : ça fait bizarre, ajoute Soren. On a eu un plateau avec un repas froid ». « Chaque groupe rentre en classe par un endroit différent. On avance en file indienne, à 1 m de distance les uns des autres. Ensuite, on ne change plus de salle : les profs se déplacent, explique Ilana, à Nice (Alpes-Maritimes). Malgré le masque et la distance de sécurité, j’étais contente de retrouver mes copines ! » Louis, à Lesneven (Finistère), est lui aussi ravi d’être retourné en cours et d’avoir revu ses amis, même s’ils n’étaient pas tous là. « Je n’aime pas porter le masque, mais je préfère les cours au collège qu’à la maison. On a moins de temps libre, mais c’est plus facile de s’organiser, de poser des questions aux professeurs… » C. H.

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