Mon Quotidien

« J’avais envie de faire quelque chose d’utile »

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Axel Sananès, 12 ans, vit à Strasbourg (BasRhin). Avec l’aide de son papa, médecin, il a mis au point un appareil reconstitu­ant l’intérieur de la cavité nasale (lire p. 2). But : permettre aux soignants de s’entraîner à réaliser les tests virologiqu­es du Covid-19 (Contexte). Il raconte.

Idée. « Durant le confinemen­t, j’avais envie de faire quelque chose d’utile. Je lisais beaucoup d’articles sur le Covid-19 et j’ai appris que le test de dépistage était difficile à faire. Mon idée : créer un simulateur pour que les soignants s’entraînent avec. »

Virus. « Pour faire ce test, il faut recueillir du mucus dans le nasopharyn­x, une zone située tout au fond du nez, grâce à une sorte de Coton-Tige, appelé écouvillon. S’il n’est pas inséré profondéme­nt et de façon bien perpendicu­laire au visage, il n’est pas possible d’arriver au bon endroit, de recueillir du mucus et donc de détecter la présence du virus. Il est alors possible que le test soit négatif même si le patient a le virus. De plus, s’il est mal enfoncé, cela risque d’être douloureux et d’abîmer l’intérieur du nez. » 3D. « Un médecin ORL nous a aidés à reconstitu­er l’anatomie (la forme) de la cavité nasale. Une entreprise a imprimé le modèle en 3D avec différents matériaux (durs et mous, comme à l’intérieur du nez). Le collectif Protège ton soignant nous a aidés à le payer. Mon papa a déposé le modèle dans un centre de prélèvemen­t de l’hôpital de Strasbourg, où il est utilisé et évalué. Et bonne nouvelle : le responsabl­e du centre trouve que c’est très utile et très réaliste ! » C. H.

SI l’écouvillon (le Coton-Tige) n’est pas bien inséré, il est possible que le test donne un résultat faux

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