Mon Quotidien

Pourquoi la distanciat­ion physique varie-t-elle d’un pays à un autre (1 m, 1,50 m ou 2 m) ?

- Interview par D. Viaud

Culture. « Selon moi, la distanciat­ion physique (distance de sécurité) varie d’un pays à un autre parce que chacun a sa propre culture et ses propres valeurs. »

Adapté. « Depuis le début de l’épidémie, l’Organisati­on mondiale de la santé (OMS) recommande de respecter une distance d’au moins

1 mètre entre les individus. Cette distance a été choisie en tenant compte de ce que l’on sait sur la transmissi­on de la maladie : le virus se répand surtout par les gouttelett­es de salive émises par une personne infectée (touchée par le virus). Ensuite, chaque gouverneme­nt a adapté la recommanda­tion de l’OMS, en choisissan­t de fixer la limite à 1 m, 1,50 m ou 2 m. »

Situations. « La distanciat­ion physique doit aussi être modifiée selon les situations. Si l’on est immobile et que l’on porte un masque, une distance de 1 mètre suffit largement. Dans les lieux où l’on rit, boit, mange et parle fort, le virus risque davantage de circuler

(il faut donc faire plus attention). De la même façon, lorsque l’on fait du sport, on ventile (on fait circuler de l’air) énormément. De plus, l’air rejeté risque d’être encore plus chargé en virus qu’au repos. Durant le sport, la distanciat­ion physique doit donc être plus grande (ex. : 4 ou 5 m lorsque l’on court). »

Confinemen­t. « La distanciat­ion n’est pas la seule mesure variant d’un pays à un autre. En Thaïlande (Asie), par exemple, le confinemen­t n’a pas été nécessaire. (L’Allemagne et la Suisse [Europe], elles, ont choisi de mettre en place un semiconfin­ement [lire n° 7 125]). »

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