TRANSFORMATION DU DOMAINE FUNÉRAIRE /
DES LIEUX DE SÉPULTURE À LA PAGE
Donner de la profondeur à l’expérience vé cue dans les lieux de sépulture, réaliser des gains en efficacité à l’égard des services offerts : la volonté d’innover caractérise de plus en plus d’organisations associées au domaine funéraire. C’est notamment le cas de la Compagnie du cimetière Saint-Charles.
UN CONTEXTE
« Les cimetières s’offrent à la vue comme des océans de monuments. Combien d’histoires de vie se cachent derrière toutes ces pierres ? Et si on faisait parler celles-ci ? Et si les emplacements pouvaient être plus personnalisés ? » s’est un jour interrogé le directeur général de la Compagnie du cimetière Saint-Charles et président de l’Association des cimetières chrétiens du Québec, M. François Chapdelaine. UNE INNOVATION
Répondant à la fois à un objectif de valorisation des lieux et de promotion de l’histoire de la ville à travers ses bâtisseurs, un outil de commémoration par le géoréférencement a été mis en place. Les Cimetières Saint-Charles et NotreDame-de-Belmont, de même que sept autres cimetières de la région, proposent désormais aux visiteurs du contenu informatif associé à certains personnages ayant contribué à l’essor de la capitale.
Première mondiale à l’intérieur d’un bâtiment, le concept de commémoration virtuelle a par ailleurs été adapté pour être intégré à un nouveau mausoléecolumbarium. Grâce au principe de microlocalisation et à la technologie mobile, la sépulture d’un être cher peut désormais être liée à des livres de vie virtuels contenant des souvenirs tels que des notes biographiques, un hommage, des photos, des vidéos, des informations ancestrales, etc.
UN CONTEXTE
Jusqu’à tout récemment, la saisie et l’analyse des données lors de la signature d’un contrat avec un client étaient marquées par une perte de temps considérable en raison de la vétusté des systèmes utilisés. Dans le domaine des services funéraires, trouver une façon de contrer l’augmentation constante des coûts demeure un enjeu important.
UNE INNOVATION
« À l’échelle provinciale, avec l’aide d’un partenaire local, nous avons été précurseurs dans le développement d’un logiciel englobant toutes nos opérations. Plutôt que de rencontrer difficilement deux clients par jour, nos conseillers peuvent maintenant en voir aisément cinq ou six, rapporte François Chapdelaine. Ce gain en efficacité rend le personnel plus disponible pour établir un véritable contact, améliorant ainsi le service à la clientèle. »