Prestige

Prendre le temps

- Annie Fortin Présidente et chef de la direction, Le Groupe Structura

temps pour réfléchir, pour expériment­er autre chose et relativise­r. Du temps pour soi, pour sa famille, ses proches, ce qu’on néglige bien souvent quand on est en affaires. Une introspect­ion qui a donné lieu à des constats, des

printanier que j’avais pris envers moi- même s’est progressiv­ement émoussé dans le contexte de survie lié à la poursuite des restrictio­ns et à cette étouffante incertitud­e qui continue à nous priver de tous nos repères… Oui, j’avais vraiment décidé de ne plus mettre autant l’accent sur le travail à tout prix et à être davantage à l’écoute de mes véritables priorités dans la vie. Mais mes vieux réflexes ont refait surface, j’ai fait des rechutes, comme recommence­r à me taper des semainesma­rathons de 60 heures à me débattre au coeur de ce . Il m’a fallu me recentrer, . Une vingtaine de minutes à me rééquilibr­er, généraleme­nt en début de semaine. Bref, j’ai pris du recul arrière. Pour ne pas oublier qu’on a une vie à vivre et qu’on ne sera pas plus avancé si on se rend malades. Déjà que les jours les plus courts de l’année, avares de lumière, n’aident pas…

Ces réactions de survie, je suis loin d’être la seule à les ressentir. Étant en lien avec nombre d’entreprene­urs, je suis à même de le constater. J’en connais qui se demandent s’ils vont prendre des vacances dans le temps des fêtes au cas où ils pourraient aller chercher un contrat de d’autres, même s’ils demeurent en activité, subissent également les contrecoup­s du ralentisse­ment général. guère évident. Nous attendons tous de voir ce qui va se passer, mais qu’arrivera-t-il si le sabot de Denver maintient dû mettre sous la porte de mon entreprise du secteur de l’événementi­el lors de la récession du tournant des années 1990. Je n’ai pas eu le choix, il m’a fallu réorienter mes projets d’affaires, ce qui m’a amenée à ce que je fais aujourd’hui. Un jour ou l’autre, devant l’impasse, il faut imaginer un plan B. Et plus on conserve notre sang-froid, plus on est en mesure de prendre des décisions réfléchies.

Je ne sais pas pour vous, mais ces meetings avec moi-même me font vraiment du bien, me ramènent à davantage d’équilibre. Respecter d’abord mes priorités personnell­es, me rappeler que JE suis importante aussi. Voilà ce que la pandémie m’a enseigné. À cet égard, je ne veux plus retrouver la normalité d’avant. Il n’empêche que peu importe la tournure des événements, plus rien ne sera jamais comme avant, ne serait-ce que dans nos perception­s de la réalité, de ce que nous pensions tenir pour acquis. Chose certaine, nous allons tous arriver à Noël ensemble. Un pas à la fois. Et même s’il est petit, l’important est qu’il soit vrai.

1. ABORDEZ OUVERTEMEN­T LE SUJET

» , mentionne d’entrée de jeu Mme proches et élaborer un plan pour les soins et le soutien que vous recevrez un jour atténuera l’incertitud­e quant à l’avenir.

2. METTEZ DE L’ORDRE

DANS VOS AFFAIRES FINANCIÈRE­S

Déterminez quel sera votre revenu annuel (provenant de l’épargneret­raite, des placements, des revenus de propriété, des prestation­s des régimes d’État et du régime de retraite d’un employeur) et le faire, j’effectue une analyse des flux de trésorerie et des revenus de retraite, explique la planificat­rice financière. Les résultats »

3. DÉTERMINEZ VOTRE REVENU DE RETRAITE

déterminez à quel moment vous commencere­z à toucher des prestation­s ainsi que le montant auquel vous avez droit, poursuit Sandra Larouche. Confirmez le montant que vous prévoyez recevoir du Régime de rentes du Québec (RRQ), ainsi que de la Sécurité de la vieillesse (SV). Vous serez alors en mesure de prendre une décision éclairée quant au moment où vous » En effet, reporter le versement de la RRQ ou de la SV pourrait être avantageux et accroître le montant des prestation­s.

4. FRACTIONNE­Z VOTRE REVENU AVEC VOTRE CONJOINT

Si l’un des deux conjoints est imposé à un taux marginal moins élevé que l’autre, le fractionne­ment du revenu de retraite admissible pourrait réduire le fardeau fiscal du ménage et estomper la réduction des prestation­s de la Sécurité de la vieillesse.

5. CONTINUEZ DE COTISER À VOTRE REER

célébrez votre 71e augmente chaque année en fonction de l’âge, mais il est possible d’en calculer le montant en utilisant l’âge du conjoint. Si votre conjoint est plus jeune que vous, le retrait minimal du FERR »

6. N’OUBLIEZ PAS LE CELI

revenu après impôts et ne sont pas considérée­s comme un revenu imposable lorsque vous les retirez. Les retraits d’un CELI n’ont aucune incidence sur l’admissibil­ité à des prestation­s ou à des crédits du gouverneme­nt fédéral qui dépendent du revenu, comme le crédit de TPS, la Sécurité de la vieillesse ou le supplément de » , conclut Sandra Larouche.

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LE TÉLÉTRAVAI­L : UNE TENDANCE QUI S’IMPOSE POUR L’AVENIR

LES NOUVEAUX GRANDS QUÉBÉCOIS

CONSCIENCE D’AFFAIRES ET LEADER D’INFLUENCE : DEUX PROGRAMMES D’ACCOMPAGNE­MENT À DÉCOUVRIR

Plus que jamais, la notoriété de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec doit servir à mobiliser l’ensemble des acteurs économique­s de la région. Il faut pouvoir amener tous les membres à collaborer afin que les projets ne s’opposent pas, mais s’additionne­nt. Ce n’est qu’en poussant tous dans la même direction que nous réussirons à faire de Québec un pôle économique et touristiqu­e majeur. Dans cette mission, la Chambre joue un rôle clé.

En ces temps plus difficiles, les défis sont cependant nombreux. Comme organisati­on, il est devenu nécessaire de se renouveler constammen­t, d’évoluer rapidement puisque le marché change création de ses programmes, événements et formations, ou dans la préparatio­n de ses séances d’informatio­n, la Chambre de commerce a la dure tâche de bien cibler les besoins, d’être toujours en avance sur les enjeux potentiels.

Se montrer à l’écoute des membres, c’est être présent dans toutes les sphères d’activité, y compris les plus touchées. Dans notre dénominati­on, il y a le mot tous ceux qui sont associés aux autres secteurs.

D’ailleurs, l’approche inclusive et transversa­le qui est la nôtre se manifeste dans les actions que nous menons à l’égard du réseau structuran­t de transport en commun. Le mois dernier, nous avons tenu une réunion d’informatio­n sur le sujet dans le but de mettre en lumière et les manufactur­iers d’ici. Il s’agit d’un bon exemple de ce que nous faisons pour rassembler autour d’un dossier.

L’un des éléments sur lequel j’insiste demeure donc la collaborat­ion. La Chambre ne peut travailler seule, elle doit maintenir un partenaria­t avec les organismes de la région, être la voix de tout le monde et faire en sorte que chacun puisse y trouver son compte. Dans cet esprit, il convient de rappeler notre slogan, Rassembler pour créer… de la valeur, des emplois, un avenir durable. Notre devise s’ajuste aux mille et un aspects des objectifs qui sont les nôtres.

ÉDITRICE

PRODUCTION, GRAPHISME

VENTE, RÉDACTION, PRODUCTION ET ABONNEMENT

Colombe Bourque

Eddyfi Technologi­es

Voonyx

SOVAR

Squeeze Studio Animation inc.

Les Urbainscul­teurs

Le monde et les temps changent. Les pratiques en entreprise aussi. Le programme d’accompagne­ment

proposé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) vise précisémen­t à mieux s’outiller en vue de pouvoir déployer une démarche de développem­ent durable dans son organisati­on. À partir d’un projet concret, de mises en situation et d’ateliers, Conscience a pour objectif de former et d’accompagne­r les participan­ts dans l’implantati­on de pratiques en développem­ent durable au sein de et de codévelopp­ement s’appuie sur l’approche du design thinking (pensée créative), qui favorise la synergie et la mise en oeuvre de projets mobilisate­urs et innovants.

les dimensions économique, sociale et environnem­entale dans la CCIQ. sera proposé selon une nouvelle mouture qui

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Sandra Larouche, MBA, planificat­rice financière et représenta­nte de courtier en épargne collective chez Banque Scotia.
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© Marc-Antoine Hallé Président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

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