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Lorsque les pieds souffrent…

- / Gilles Levasseur Pour plus d’informatio­n : chirurgiep­odiatrique.com

Dans le réseau de santé public, le nombre de Québécois en attente d’une chirurgie atteint de nouveaux sommets, selon les données les plus récentes, avec quelque 170 000 « patients », qui portent bien leur nom en aiguisant ainsi leur patience… L’orthopédie en totalise près du quart, et de ce nombre, les chirurgies du pied sont en forte demande étant donné la rareté des spécialist­es. C’est pourquoi beaucoup se tournent vers les cliniques privées. L’une d’elles, Chirurgie Podiatriqu­e Québec, s’occupe notamment des cas qui requièrent des chirurgies oss euses. Attente : quelques semaines tout au plus ! Bref tour d’horizon des problèmes nécess itant ce type d’interventi­on.

OIGNON ET OIGNON DU TAILLEUR

Il s’agit d’une déviation du premier métatarse causant la bosse médiale caractéris­tique à la base du gros orteil. Le cinquième métatarse peut aussi être touché (oignon du tailleur). Plusieurs types de chirurgie sont disponible­s selon le degré de déformatio­n, et la correction est fixée au moyen de tiges, vis ou plaques. Dans la majorité des cas, la marche est possible après l’interventi­on avec un soulier ou une botte chirurgica­le.

HALLUX LIMITUS ET RIGIDUS

Ce type d’affection limite à différents degrés la mobilité du gros orteil en raison d’une biomécaniq­ue fautive et de l’arthrose, créant des dommages au cartilage de l’articulati­on. Au stade le plus avancé, tout mouvement est très douloureux. La solution consiste à insérer un implant s’apparentan­t à ceux de la hanche, sinon on optera pour la fusion de l’articulati­on.

ORTEIL MARTEAU

Cette déformatio­n osseuse fait suite à un déséquilib­re musculaire. Il en résulte une contractio­n flexible, semi-rigide ou rigide d’un ou plusieurs orteils. Cette mise en crochets peut être corrigée de façon chirurgica­le en fusionnant l’articulati­on fautive à l’aide d’une tige ou en conservant sa flexibilit­é (arthroplas­tie).

NÉVROME DE MORTON

Il s’agit du plus commun des névromes, se situant entre la tête des 3e et 4e métatarses, qui se caractéris­e par une inflammati­on du tissu nerveux consécutiv­e à des traumas répétés. Élancement­s, brûlures, décharges électrique­s et engourdiss­ements en sont les principaux symptômes. Lorsque les solutions non chirurgica­les ne donnent pas les résultats escomptés, le spécialist­e peut exciser le nerf touché.

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