Quebec Science

BIEN CHOISIR SON PROJET

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Une simple recherche sur le Web permet d’acheter des crédits carbone parmi

2 000 projets dans 83 pays du monde. La plupart sont ouverts aux acheteurs étrangers. Selon Forest Trends, c’est en Asie qu’on trouve la moitié des propositio­ns qui ont vu le jour depuis 2005. L’Amérique du Nord couvre 20 % de l’offre.

Mais avant d’acheter ses crédits carbone à l’étranger, il faut bien s’informer. « Lorsqu’on achète des crédits carbone dans un autre pays, il faut s’assurer que le programme est transparen­t et régi par un protocole sérieux, car on ne peut pas voir ni suivre son investisse­ment », explique Jean Nolet, pdg de la Coop Carbone. Une certificat­ion solide confirmera la validité du projet, peu importe son emplacemen­t. Par exemple, il doit être « additionne­l », c’est-à-dire que sa mise en place n’aurait pas eu lieu sans l’apport des crédits carbone.

Un nombre croissant de programmes d’ici ou d’ailleurs proposent des « cobénéfice­s », qui attirent les acheteurs. Par exemple, on peut trouver des projets qui favorisent l’emploi, stimulent la croissance économique d’un village ou protègent une zone naturelle d’accès à l’eau potable.

« Les programmes qui comportent un aspect éthique ou éducatif ont une influence sociale primordial­e, déclare Diego Creimer, de la Fondation David Suzuki. On ne peut pas avoir de compensati­on sans justice sociale. » Il recommande ainsi les projets appuyés par Gold Standard à l’extérieur du Canada ou un programme comme Coop Carbone au Québec. lQS

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