BIENVENUE À NET CITY ET À WOVEN CITY
Au lieu de remodeler une ville pour faire face aux défis environnementaux et sanitaires, pourquoi ne pas la bâtir de zéro ? Cela peut sembler farfelu, mais des modèles verront bientôt le jour en Asie, nés de ce désir d’être à la fois vert et techno. Pensons à Net City, en Chine, ou bien à Woven City, au Japon. La première sera construite pour les employés de l’entreprise de technologie chinoise Tencent. Elle priorisera les piétons, les cyclistes et les transports en commun avant tout. Les bâtiments captureront l’eau de pluie pour la réutiliser ; en fait, la Chine a lancé cette « ville éponge » pour affronter les problèmes d’inondation. Quant à Woven City, érigée sur les terrains d’une ancienne usine de Toyota au pied du Fuji Yama, elle sera alimentée par l’hydrogène et le soleil. Construite par le manufacturier automobile nippon, elle représentera une sorte de grand laboratoire où seront testées les nouvelles technologies de l’entreprise, dont des véhicules autonomes. Elle sera également faite d’espaces verts et de résidences aux matériaux ayant une faible empreinte carbone. Fait à noter, il y aura trois types de voies distinctes dans son réseau routier : une voie rapide pour les véhicules, une autre à vitesse réduite pour les cyclistes et la dernière pour les piétons. Ces villes serviront avant tout de prototypes, mais elles ouvriront peut-être une fenêtre sur notre futur.