CE QUE NOUS AVONS LU OU ENTENDU AU COURS DE CE NUMÉRO
Jusqu’au mois de mai 2022, le Musée des sciences de Londres expose des objets fabriqués à partir du carbone extrait directement de l’air : tube de dentifrice, tapis de yoga, lunettes… Et même de la vodka! L’exposition Our Future Planet s’interroge aussi sur la pertinence de la capture du carbone.
− Marine Corniou, journaliste
Les flatulences et les rots de vaches sont souvent désignés comme des sources importantes de méthane. Qu’en est-il de l’humain? Il libère lui aussi ce puissant gaz à effet de serre lors de l’expiration et de pets, ainsi que par la peau. Certaines personnes en produisent beaucoup, d’autres presque pas; tout dépend de l’âge, du sexe, de l’alimentation et de facteurs environnementaux. Des chercheurs allemands ont estimé que, avant l’ère industrielle, l’ensemble des humains émettaient environ 34 gigagrammes de méthane par année, contre 344 aujourd’hui. Cela reste très peu comparativement aux émissions des vaches, que des chercheurs évaluaient à 119 000 gigagrammes en 2011…