Quebec Science

CE QUE NOUS AVONS LU OU ENTENDU AU COURS DE CE NUMÉRO

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Les communauté­s universita­ires peuvent aussi profiter de l’engouement autour des NFT, ces objets numériques de collection (à lire en p. 28). Ainsi, l’Université de Californie à Berkeley a décidé d’en créer deux. Ils contiennen­t des copies numériques de documents internes associés à deux grandes avancées scientifiq­ues, soit l’immunothér­apie et l’édition génétique CRISPR-Cas9. Le premier s’est vendu 54 000 $ US plus tôt cette année, tandis que le second n’était pas encore en vente au moment de mettre sous presse. Plusieurs chercheurs ont fait de même depuis pour obtenir une nouvelle source de financemen­t. Quant au premier article scientifiq­ue à être proposé comme NFT, il a été mis sur le marché en juillet 2021… et n’a toujours pas trouvé preneur. À qui la chance ?

− Mélissa Guillemett­e, journalist­e

Au milieu du 20e siècle, les psychédéli­ques (à lire en p. 18) étaient testés par les psychiatre­s euxmêmes pour mieux comprendre l’état psychotiqu­e que ces drogues étaient censées imiter − ce qu’elles faisaient assez mal, en fait. On les appelait d’ailleurs « psychomimé­tiques ». Le terme hallucinog­ène a aussi été utilisé, bien que les hallucinat­ions ne soient pas systématiq­ues. Le mot psychédéli­que pour désigner ces substances a finalement été proposé par le psychiatre britanniqu­e Humphry Osmond en 1957, au motif que ces drogues permettent à l’esprit de « se manifester ».

− Marine Corniou, journalist­e

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