AU CHEVET DE L’OZONE
Quelques mois après la signature du protocole de Montréal en septembre 1987, le journaliste Gilles Drouin rappelle que la destruction de la couche d’ozone est loin d’être renversée. La lutte contre les chlorofluorocarbones et les halons n’est pas simple. Leurs quantités dans l’atmosphère sont alors si importantes « qu’elles suffiraient à attaquer l’ozone pendant encore près d’une centaine d’années », écrit-il. Depuis, d’immenses progrès ont été accomplis, à tel point que l’on considère le protocole de Montréal comme l’un des accords environnementaux les plus efficaces.