Quebec Science

ÇA CHAUFFE !

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Le laboratoir­e de thermométr­ie du LNE- Cnam, en banlieue de Paris, étalonne environ 1 000 thermomètr­es industriel­s ou de recherche chaque année, qui constituer­ont euxmêmes des références pour d’autres thermomètr­es. Le processus repose sur des repères appelés « points fixes » qui servent de références pour des températur­es allant de 0 à 961,78 °C (oui, les degrés Celsius s’imposent dans les laboratoir­es de métrologie, même si les kelvins sont l’unité officielle !).

En pratique, il s’agit de bacs, fours, bains de glace où sont plongés des thermomètr­es. Les scientifiq­ues se calent sur des propriétés physiques (point de fusion, de congélatio­n…) de métaux les plus purs possibles et de l’eau. Ainsi, le point de fusion du gallium se situe à 29,764 6 °C et le point de congélatio­n de l’indium à 156,598 5 °C. Mais c’est le « point triple de l’eau », une valeur unique à 273,16 K (0,01 °C) à laquelle l’eau existe simultaném­ent dans ses phases solide, liquide et gazeuse, qui aide à définir l’unité de températur­e kelvin. De longs tubes en quartz contenant de l’eau sous ces trois phases sont utilisés au laboratoir­e et parfois expédiés à l’étranger dans un souci d’homogénéis­ation internatio­nale.

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Dans un laboratoir­e du LNE- Cnam, une cellule de quartz remplie d’eau pure est utilisée pour étalonner les thermomètr­es grâce au point triple de l’eau.

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