CE QUE NOUS AVONS LU OU ENTENDU AU COURS DE CE NUMÉRO
Sur plus de trois millions de lacs du Québec, seulement 60 000 ont un nom officiel. L’originalité n’est pas toujours au rendez-vous. On compte d’innombrables lacs Rond, loin de l’être tous, et un lac Carré plutôt rond. Les lacs à la Truite sont aussi légion. Beaucoup de plans d’eau ont pris le nom d’un habitant du coin, comme le lac à Pierre, le lac à Égide et le lac à Napoléon. D’autres font dans la poésie, tels le lac Violon et le lac du Coeur. D’autres encore dans la ségrégation sociale : le lac Pauvre et le lac Riche, situés l’un à côté de l’autre. J’ai aussi trouvé un lac Caché, un lac Bidou, un lac Boisbouscache (quessé ça ?) et les peu ragoûtants lac la Crasse, lac à Vase, lac Vaseux, lac de la Vase. Au milieu de tous ces noms, quelques toponymies autochtones ont résisté, à l’instar des lacs Masko Oponapananik, Kawisaskopek ou Kanicokohotek.
− Annie Labrecque, journaliste
À Paris, au début du 20e siècle, des combats entre chiens et rats étaient organisés dans des « ratodromes » pour divertir les foules. La lutte contre les rats dans la capitale française s’est intensifiée en 1920, à la suite d’une épidémie de peste (34 morts) qui a conduit la préfecture de police à mettre sur pied un « laboratoire du rat ». L’une des campagnes de dératisation les plus mémorables a eu lieu en 1969, alors que l’immense marché des Halles, au centre de Paris, venait de déménager en banlieue. Pour éviter que les rats qui y vivaient se répandent en ville, 150 techniciens ont déversé 10 t de raticide dans les locaux commerciaux désertés, les caves et les égouts. Les jours suivants, seuls 8 cadavres de rongeurs ont été retrouvés ! Finalement, environ 20 000 rats seraient morts (cachés) à la suite de cette opération.