COURRIER DES LECTEURS
Et les infirmiers ? Non sexiste et élégant
Au sujet de notre éditorial sur l’écriture inclusive, qui citait la physicienne Pauline Gagnon
Madame Gagnon utilise les termes « les physiciens et les physiciennes » quand elle parle. C’est super correct. Mais tout le monde ne précise pas cela. Ainsi, dans le domaine de la santé, on ne parle que des infirmières, sous prétexte qu’elles sont majoritaires ; pourtant, parler des infirmiers et des infirmières serait plus réaliste. − Réjean Guay
J’invite Québec Science à lire les recommandations de l’Office québécois de langue française (OQLF) pour une écriture non sexiste si ce n’est déjà fait. L’OQLF y travaille depuis 10 ans. […] L’OQLF recommande de limiter l’utilisation des doublets abrégés aux cas où l’espace est réduit, comme dans un tableau. De plus, l’OQLF insiste sur le fait que « tous les signes, excepté les signes doubles que sont les parenthèses et les crochets, entraînent des difficultés de rédaction, de lecture ou de compréhension ». Ce qu’on appelle « écriture inclusive » semble vouloir se démarquer par l’utilisation du « doublet abrégé avec point médian ». […] J’enjoins à Québec Science de s’élever au-dessus de la mêlée. Québec Science pourrait donner l’exemple en refusant de se soumettre au conformisme ambiant et en développant un style rédactionnel à la fois non sexiste et élégant en suivant les recommandations de l’OQLF. − Raymond Aubin