Quebec Science

SQUELETTE ROYAL

-

L’alliance entre généalogie et génétique permet une variété de projets, notamment l’identifica­tion de restes anciens. Les plus célèbres sont sans doute ceux du roi anglais Richard III, tué au combat en 1485 puis enterré dans une tombe anonyme. Des restes retrouvés lors de fouilles en 2012 et présumés comme étant les siens ont pu être identifiés en comparant l’ADN prélevé sur le squelette à celui de descendant­s vivants de la famille royale. Richard III n’ayant eu qu’un fils, mort en bas âge, et aucun petit-fils, on a dû avoir recours aux descendant­s de sa soeur, Anne d’York. Frère et soeur étaient en effet porteurs de la même séquence d’ADN mitochondr­ial, héritée de leur mère. De mère en fille, Anne d’York a ainsi pu transmettr­e la signature génétique féminine à ses descendant­s sur plus de 17 génération­s. C’est cet ADN mitochondr­ial qui a permis d’identifier formelleme­nt la dépouille de Richard III, puis de la réinhumer lors de fastueuses cérémonies.

Newspapers in French

Newspapers from Canada