Radio-Canada Info

Uber arrive à Trois-Rivières

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Les citoyens des quatre coins du Québec ont désor‐ mais accès au service de taxi d’Uber. À l’instar des citoyens de Saguenay et de Rouyn-Noranda, les Triflu‐ viens peuvent télécharge­r l’applicatio­n de la compa‐ gnie depuis jeudi matin.

L’arrivée du géant de l’in‐ dustrie du taxi, implanté à Montréal depuis huit ans, n’inquiète pas l’administra‐ teur de Taxis Coop de la Mau‐ ricie, Sylvain Roy.

Dans une certaine mesure, ça va nous aider, on a trop d'ouvrage. On manque de personnel, on n’y arrive pas. S’ils sont capables de venir nous chercher un petit peu de monde, on va dealer avec ça, a affirmé M. Roy. Il souligne que le manque de chauffeurs se traduit par des délais d’at‐ tente plus élevés pour les uti‐ lisateurs de taxi.

La rétention de la maind'oeuvre est un autre défi qui caractéris­e l’industrie du taxi. Malgré tout, Sylvain Roy es‐ time que les chauffeurs de Taxi Coop ne seront pas ten‐ tés de faire le virage vers Uber. Nos chauffeurs n'ont ja‐ mais fait autant d’argent dans le moment. Ils ont les horaires qu’ils veulent. C’est quoi l’avantage d’aller travailler pour le quart de ton salaire dans une autre [compagnie]? a-t-il évoqué.

Uber confirme avoir recru‐ té des dizaines de chauffeurs dans les différente­s régions du Québec, sans vouloir en préciser le nombre. L'entre‐ prise s'attend à ce que l'offre de taxi augmente au courant des prochaines semaines.

Plusieurs conditions doivent être remplies pour qu’un citoyen devienne chauf‐ feur pour Uber. Il doit entre autres effectuer une forma‐ tion spécifique, détenir un permis de chauffeur de taxi autorisé par la Société de l'as‐ surance automobile du Qué‐ bec (SAAQ), et se soumettre à la vérificati­on de ses antécé‐ dents judiciaire­s.

J’adore ça

Raymond Drolet travaillai­t comme chauffeur de taxi pour Uber à Québec, et oeu‐ vrait parfois pour Uber Eats à Trois-Rivières. Il était heureux jeudi d’effectuer son premier quart de travail comme chauf‐ feur de taxi dans sa région d’origine.

J’adore ça, on peut parler avec les gens , a-t-il affirmé, au volant de son véhicule. Il ap‐ précie la liberté que lui offre

Uber. C’est nous autres qui décidons quand on veut tra‐ vailler. Quand je veux termi‐ ner, j’ai juste à peser sur l’ap‐ plication , a-t-il expliqué.

À la lumière du succès qu’a connu Uber Eats dans la ré‐ gion, M. Drolet estime que le service d’Uber gagnera en po‐ pularité au fil des semaines.

Avec les informatio­ns de Coralie Laplante

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