Radio-Canada Info

Des plaisancie­rs prennent le large malgré la hausse du prix de l’essence

- Gabriel Nikundana

« Faire le plein de mon ba‐ teau coûtait 2000 $, mais actuelleme­nt, c'est presque 4000 $ », raconte Darryl Oglan. Le plaisancie­r de Windsor n'a rien changé à ses habitudes malgré le prix du carburant.

Lui et ses amis font régu‐ lièrement des sorties sur les différents lacs du Sud-Ouest de la province.

Nous continuons nos acti‐ vités normales, nous voya‐ geons en groupe, nous pré‐ voyons même partir pour de longs week-ends à la fin des mois de juin et de juillet, ainsi que des sorties organisées au‐ tour de Windsor, ajoute-t-il.

Nous continuons à voya‐ ger, à nous amuser. Nous n'avons pas de chalet dans le Nord de l'Ontario. Nous avons investi dans les ba‐ teaux.

Darryl Oglan, propriétai­re de bateau

Pourtant le yacht de M. Darryl Oglan est équipé de moteurs dont les réservoirs totalisent 1500 litres. À plus de 2 $ le litre de diesel, la fac‐ ture est salée.

La pêche sportive main‐ tenue

Didier Marotte est un pas‐ sionné de pêche depuis des années.

Moi, je vais continuer d’al‐ ler à la pêche malgré le haut prix de l’essence, dit-il.

Le réservoir de son ba‐ teau, ancré à la marina de La‐

Salle près de Windsor, a be‐ soin d'au moins 200 litres d'essence.

S'il n'est pas prêt à aban‐ donner son activité favorite, il a trouvé des solutions pour économiser sur le carburant, si les conditions météorolo‐ giques le permettent.

Beaucoup de nous les pê‐ cheurs, on a un deuxième moteur [plus petit] dans le ba‐ teau. C’est ce moteur qu’on va utiliser le plus souvent, pour réduire le coût de l’essence, explique M. Marotte.

Une journée de pêche pourrait monter jusqu’à pro‐ bablement 250 $ à 300 $ d'es‐ sence.

Didier Marotte, pêcheur amateur

Marina achalandée à 100 %

Selon Therese McNeil, su‐ perviseure de la marina Lake‐ view Park à Windsor, la hausse du prix d'essence n’a visiblemen­t touché aucune activité de sa clientèle.

Les bateaux partent et re‐ viennent à quai. Il n’y a aucun ralentisse­ment de mouve‐ ment dû au prix élevé de l’es‐ sence , constate-t-elle. Cer‐ tains autres propriétai­res choisissen­t de rester et de se reposer dans leur bateau tan‐ dis que d'autres partent pour des promenades.

Les 226 places de la marina sont occupées pour toute la saison.

C’est fantastiqu­e, lance-telle. La saison actuelle ne dif‐ fère en rien de celle des an‐ nées précédente­s, selon Mme McNeil.

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