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Un règlement municipal veut donner une 2e vie au bois de constructi­on à North Vancouver

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La démolition de maisons bâties avant 1950 dans le District de North Vancou‐ ver devra bientôt inclure la récupérati­on de tonnes de bois de constructi­on en rai‐ son d’un nouveau règle‐ ment municipal visant à li‐ miter l’achemineme­nt de déchets au dépotoir.

À compter de 2023, quelque 3,5 kg de bois de‐ vront être récupérés pour chaque pied carré de surface du bâtiment démoli. Pour une maison de 3000 pieds carrés (278,7 m2), cela représente environ 10 tonnes de bois.

Ça permettra de créer un marché secondaire où ces produits pourront être reven‐ dus et réutilisés, explique le maire Mike Little.

Ce qui a été un arbre pen‐ dant des centaines d’années, puis est devenu une maison pendant 100 ans deviendra une pièce de mobilier pour un autre 50 ans. Le but est de donner une seconde vie [à ces matériaux] pour leur éviter de devenir des déchets.

Le coût environnem­en‐ tal de l’efficacité énergé‐ tique

Le règlement touche les maisons construite­s avant 1950, parce que leurs matériaux sont plus faciles à récupérer.

Selon Mike Little, tout en offrant des maisons plus effi‐ caces du point de vue énergé‐ tique, les méthodes de constructi­on plus récentes gé‐ nèrent plus de déchets, puis‐ qu’il est plus difficile d’en sé‐ parer les composante­s pour les réutiliser au moment de la démolition.

En comparaiso­n, les mai‐ sons plus anciennes du dis‐ trict sont souvent construite­s avec du bois provenant des forêts anciennes qu’il est plus facile de nettoyer et réutiliser.

Il ajoute qu’environ 20 à 40 des quelque 100 maisons démolies chaque année dans le district ont été bâties avant 1950.

Le District de North Van‐ couver compte facturer 250 $ en frais administra­tifs pour chaque maison démolie, en plus d’exiger un dépôt de 15 000 $ remboursab­le à condition que les 3,5 kg de bois par pied carré soient re‐ cyclés.

Mike Little espère que la municipali­té n’aura à conser‐ ver aucun de ces dépôts, mais il reconnaît que certains en‐ trepreneur­s pourraient consi‐ dérer les 15 000 $ comme fai‐ sant simplement partie de leurs dépenses d’affaires.

La nouvelle réglementa‐ tion du district s’apparente à celle de la Ville de Vancouver. Les villes de Port Moody, Sur‐ rey, New Westminste­r, Rich‐ mond et Victoria ont égale‐ ment des politiques de recy‐ clage des matériaux de constructi­on.

Avec les informatio­ns de Rafferty Baker

1450 $ à l'unité pour la fin de la semaine, fait savoir le co‐ propriétai­re du restaurant, Alexandre Brosseau. Du jeudi à dimanche, ça représente [ce qu'on gagne] environ un mois et demi de revenu en opéra‐ tion normale, ajoute-t-il.

La Formule 1 aurait contri‐ bué à hauteur de 63 millions de dollars au PIB en 2019, l'an‐ née de sa dernière organisa‐ tion avant la COVID-19.

Des questions sur sa rentabilit­é

La Formule 1 ne fait pas que rapporter, à en croire Frank Pons, directeur de l'Ob‐ servatoire internatio­nal en management du sport de l'Université de Laval.

Il faut se méfier de l'en‐ semble des retombées écono‐ miques, il ne faut pas oublier d'y inclure les coûts, ce qui n'est pas tout le temps fait. Et les coûts sont assez impor‐ tants, souligne-t-il.

La Société du parc JeanDrapea­u a dépensé 90 mil‐ lions de dollars depuis cinq ans, sans compter les quelque 20 millions de dollars que verse le gouverneme­nt au groupe Formula One.

Toutefois, les coûts impor‐ tants ne représente­nt aucun danger pour l'avenir de la For‐ mule 1, qui accueille de plus en plus de jeunes adeptes, at‐ tirés par la populaire série do‐ cumentaire de Netflix Drive to Survive, et qui constituen­t sa clientèle d'avenir.

On est de mieux en mieux positionné­s, parce qu’on est présents comme Grand Prix, et qu’on profite de ce renou‐ veau de la Formule 1, et on va en profiter à Montréal pour les années qui viennent égale‐ ment, estime M. Pons.

Avec les informatio­ns de Jean-Philippe Hughes

abandonnée, en partie parce qu’elle rendait le homard vul‐ nérable à l’infection.

Quelque chose d’inévi‐ table

Kevin Squires pêche à Big Bras d’Or et est membre de l’Union des pêcheurs des Ma‐ ritimes. Il soutient qu’il n’est pas rare de perdre quelques bandes élastiques de homard, surtout quand le temps est mauvais.

C’est quelque chose d’in‐ évitable , constate-t-il.

Cependant, il ajoute que le nombre élevé de bandes que le groupe d’ornitholog­istes amateurs trouve dans la ré‐ gion de Glace Bay pourrait si‐ gnifier que les courants océa‐ niques jouent un rôle.

Adam Drozdowski est océanograp­he à l’Institut océanograp­hique de Bedford. Il fait remarquer que les deux plages se trouvent dans des estuaires, ce qui pourrait si‐ gnifier que plus de débris sont capturés sur les plages.

Il croit aussi que la source des groupes est proche.

Pour moi, cela suggère parce qu’ils sont tellement concentrés qu’ils viennent d’une source proche, peutêtre deux.

Filet sur les drains

Le mois dernier, un autre promeneur a découvert une forte concentrat­ion de bandes de homard sur l’île du cap de Sable. On a constaté que les bandes provenaien­t d’une installati­on de transfor‐ mation du homard et on a installé un filet sur les drains d’évacuation de l’usine pour prévenir cette situation.

Les quatre ornitholog­ues amateurs disent qu’elles vont continuer à collection­ner les bandes et que leurs excur‐ sions quotidienn­es ont attiré l’attention d’autres amateurs de plage, qui ramassent main‐ tenant les ordures. Elles es‐ pèrent que quelqu’un puisse réutiliser les bandes.

Kevin Squires affirme qu’il est possible qu’un pêcheur puisse prendre les élastiques et les réutiliser. Cependant, il doute que quiconque pro‐ jette d’entreposer du homard pendant une longue période, comme un acheteur de ho‐ mard, l'utilise parce qu’il est probable qu’il soit dégradé par le soleil.

D’après un reportage de CBC

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