Une exposition d’artéfacts acadiens et mi’kmaw au Musée acadien de Miscouche
À l’Île-du-Prince-Édouard, la relation entre les Acadiens et les Mi’kmaq dure depuis trois siècles. Ces liens peuvent maintenant être découverts et observés à travers des centaines d’ar‐ téfacts, fruits de récentes recherches archéologiques qui sont exposées au Mu‐ sée acadien, à Miscouche.
Fouiller dans le passé : Des découvertes archéologiques à l’Île-du-Prince-Édouard se dé‐ roule du 17 juin au 4 sep‐ tembre. L’entrée est gratuite jusqu’au 21 juin.
À écouter :
Un voyage dans le patri‐ moine archéologique de l'Îledu-Prince-Édouard Les artéfacts présentés ont été rassemblés par des ar‐ chéologues, historiens, cher‐ cheurs et bénévoles mi’kmaw et acadiens qui ont mené en‐ semble des fouilles sur l’île.
Elles se sont déroulées sur quatre sites, dont Pointe-AuxVieux, qui aurait été au 18e siècle le premier établisse‐ ment acadien de la province, ainsi qu’à Pitaweikek, où les Mi’kmaq pêchaient il y a des millénaires.
Matthew McRae, le direc‐ teur des musées de l'Île-duPrince-Édouard, explique que les gens ne réalisent pas tou‐ jours qu’il y a 11 000 ans que les humains foulent le sol de cette île.
L’exposition permet de dé‐ couvrir la vie des Premières Nations, et les débuts de la colonisation européenne. Ça nous montre comment cette île qui était si isolée et si petite était actuellement partie d'un grand troc global, souligne Matthew McRae.
Entre Acadiens et Autoch‐ tones, c’est une amitié solide, une relation solide, a dit Dar‐ lene Bernard, la cheffe de la Première Nation de Lennox Island.
Nous sommes très heu‐ reux de montrer comment elle a commencé, s'est-elle ex‐ clamée, au Musée acadien de Miscouche, vendredi.
L'exposition Fouiller dans le passé compte aussi accom‐ plir sa mission de transmis‐ sion de l’histoire par l’entre‐ mise d’ateliers éducatifs pour les jeunes d’âge scolaire, en lien avec les 300 ans de l’arri‐ vée des Acadiens sur l’île.
L’archéologue Helen Krist‐ manson, curatrice de cette ex‐ position, fruit de 15 années d’efforts, espère qu’elle laisse‐ ra un héritage culturel à Mis‐ couche.
Elle souhaite une exposi‐ tion permanente, peut-être dans la future réserve de parc national Pituamkek à l'Île-duPrince-Édouard. J’aimerais vraiment voir un centre d’in‐ terprétation majeur, dit Mme Kristmanson.
D’après le reportage de Ju‐ lien Lecacheur
vice d’abonnement nommé Telegram Premium serait lan‐ cé plus tard en 2022.
Ces services permettent aux réseaux sociaux d’ac‐ croître leurs profits, qui baissent annuellement en rai‐ son des restrictions et des ou‐ tils mis en place par les four‐ nisseurs de téléphones afin d’éliminer les publicités qui apparaissent dans les applica‐ tions.
Snapchat avait d’ailleurs blâmé Apple, en octobre der‐ nier, pour sa baisse de reve‐ nus historique, que le réseau social attribuait à la nouvelle fonctionnalité de traitement des publicités des téléphones produits par le géant améri‐ cain.