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Vers un vote pour déterminer la prochaine source d’eau potable d’Iqaluit

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Dans la capitale nunavum‐ miut, les conseiller­s muni‐ cipaux devront voter d’ici la fin de l’été pour décider de la nouvelle source qui alimente en eau potable la population. Deux options sont sur la table.

Depuis 2015 environ, des signaux d'alarme sont tirés à Iqaluit : le réservoir d'eau ac‐ tuel de la ville, le lac Geraldine, est trop petit et peu fiable pour répondre aux besoins de la population croissante. La capitale a besoin d'un nou‐ vel approvisio­nnement, qui pourrait venir du lac Sans

Nom ou de la rivière Sylvia Grinnell.

Selon l’agente administra‐ tive principale d’Iqaluit, Amy Elgersma, les fonctionna­ires recommande­nt plutôt d’utili‐ ser le lac. Nous avons acquis l'expérience de travailler avec le lac Sans Nom au cours de l'année 2019 où nous avons tiré de l'eau de cette source, indique-t-elle.

La Ville avait déclaré une deuxième urgence liée à l’eau en 2019 lorsque les niveaux de la rivière Apex n’étaient pas suffisants pour alimenter le lac Geraldine. Iqaluit avait alors complété l'approvisio­n‐ nement en eau en pompant l'eau du lac Sans Nom, à envi‐ ron trois kilomètres de la ri‐ vière, pour remplir le lac Ge‐ raldine.

C'est une option réalisable de pouvoir faire fonctionne­r un pipeline avec des besoins en énergie et une infrastruc‐ ture minimes par rapport à certaines des autres options.

Pompage saisonnier ou à l’année

Si le conseil municipal vote pour cette première option, il devra également choisir quel système utiliser pour récupé‐ rer l’eau.

L’administra­tion recom‐ mande de ne pomper que l’été et de garder l’eau dans un réservoir pour le reste de l'an‐ née, ce qui signifie que la Ville devrait faire construire un nouveau réservoir.

Si nous n’avons pas ça, nous pouvons livrer toute l’eau que nous voulons pen‐ dant l’été, mais nous en man‐ querons d’ici le mois de mai [de l'année suivante], ex‐ plique Walter Orr, un ingé‐ nieur civil de Stantec qui a présenté les options au conseil jeudi.

La viabilité du lac Sans Nom fait toujours l’objet d’études, notamment en ce qui concerne les débits sor‐ tants.

Le lac peut alimenter 17 000 personnes en eau, un

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