Radio-Canada Info

Des incitatifs offerts pour éviter une rupture de services

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Pour éviter une rupture de services, l’hôpital SainteCroi­x de Drummondvi­lle offre des incitatifs au per‐ sonnel.

La fin de semaine du 24 juin est la première de l’été, et la situation est déjà critique à Drummondvi­lle. Une me‐ sure considérée comme ex‐ ceptionnel­le, le temps supplé‐ mentaire à taux double, est mise en place pour tenter de combler les quarts de travail.

Certains quarts ont été comblés à la dernière minute, mais, en date de vendredi, il manquait cinq infirmière­s pour samedi, six pour di‐ manche et quatre pour di‐ manche soir. Au total, environ une dizaine d'infirmière­s par quart sont nécessaire­s, la si‐ tuation est jugée critique par le syndicat.

Eux vont probableme­nt rester 16 h samedi, et 12 h voire 16 h dimanche. Ils ne voient pas leurs enfants, la fa‐ tigue s'installe. J'ai parlé avec des membres de l'urgence de Drummondvi­lle, je vous le ca‐ cherai pas elles pleurent, elles sont découragée­s, elles sont fatiguées, elles ne peuvent pas rentrer à la maison là parce qu'elles doivent assurer les soins à l'urgence.

Patricia Mailhot, prési‐ dente par intérim de la FIQ Mauricie et Centre-du-Qué‐ bec.

Plusieurs infirmière­s ren‐ contrées ont confirmé qu’elles faisaient des quarts de travail de 16 h. Elles ont confié que leur moral n'est pas bon. Cer‐ taines disaient que cet incita‐ tif de dernière minute n’est pas une mesure à long terme et que c'est insuffisan­t.

Certaines d’entre elles vont tenter pendant leur quart de travail de trouver du temps pour appeler des connais‐ sances qui ont les compé‐ tences pour les convaincre de venir prêter main forte.

Selon elles, c’est une situa‐ tion qui perdure depuis long‐ temps, bien avant la pandé‐ mie.

Les patients peuvent aussi être touchés

Dans une réponse écrite, le CIUSSS de la Mauricie-et-duCentre-du-Québec a appelé les citoyens à éviter les ur‐ gences.

Les citoyens et citoyennes peuvent contribuer en évitant les urgences si leur état de santé ne requiert pas une in‐ tervention immédiate, peuton lire. Dans le but de dimi‐ nuer l'impact d'une grande af‐ fluence à l'urgence, nous ré‐ itérons l'importance que la population consulte au bon endroit, au bon moment en fonction de leur état de santé.

Toutefois, sur place, la si‐ tuation semble sous contrôle et les citoyens présents à l’ur‐ gence ne sont pas particuliè‐ rement inquiets.

Le personnel craint le reste de l’été, surtout avec les va‐ cances estivales qui ap‐ prochent.

Avec les informatio­ns d’Arianne Béland.

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