Whitehorse accueille le sommet des arts de l’Arctique
Pendant cinq jours, le som‐ met des arts de l'Arctique de Whitehorse accueille les acteurs du secteur des arts du Nord circumpolaire pour des conférences.
Le sommet rassemble des créateurs, des organisations artistiques et des décideurs politiques de tout le Nord cir‐ cumpolaire afin qu'ils puissent, notamment, discu‐ ter ensemble des probléma‐ tiques et enjeux qui les touchent lors de séminaires, de tables rondes, de perfor‐ mances, de films, et de repré‐ sentations artistiques.
L’objectif est de créer des opportunités de coopération et de collaboration circumpo‐ laires, explique Sophie Trem‐ blay-Morissette, la gestion‐ naire des arts pour le gouver‐ nement du Yukon et organi‐ satrice principale du sommet. Nous voulons rassembler les gens pour qu'ensemble ils puissent échanger, partager, et vivre une expérience. Nous espérons que beaucoup de bonnes choses pourront en ressortir.
Ce sommet des arts de l’Arctique est le troisième de l'histoire. Le premier s’est te‐ nu en Norvège en 2017, et le second deux ans plus tard en Finlande. Whitehorse devait être la ville hôte en 2021, mais la pandémie de COVID-19 a contrecarré les plans de l'or‐ ganisation.
Au total, plus de 300 délé‐ gués de tout le Canada, des États-Unis et de Scandinavie sont attendus. Selon Sophie Tremblay-Morissette, de nombreux participants seront des représentants des gou‐ vernements ou des per‐ sonnes qui pourront prendre des décisions et apporter des changements en fonction de ce qu'elles entendent.
Si le sommet est majoritai‐ rement réservé aux délégués, plusieurs événements sont organisés pour le public et le programme est disponible sur le site Internet du sommet.
Les dates du sommet coïn‐ cident également avec un autre événement majeur, autre grande vitrine des arts et de la culture autochtone au Yukon : le festival Adäka. Ce‐ lui-ci fera son grand retour mercredi, le dernier jour du Sommet des arts de l’Arctique, après deux ans d’absence.
Avec les informations de Dave White et Paul Tukker