Ode à l’Acadie remonte sur scène
Ode à l’Acadie a marqué la culture acadienne dès l’écoute de ses premières notes, en 2004. Dix-huit ans plus tard, Isabelle Thé‐ riault et ses six compa‐ gnons de scène garderont sensiblement intact le spectacle original, de re‐ tour pour deux concerts spéciaux pendant le 60e anniversaire du Festi‐ val acadien de Caraquet.
Il n’y a eu aucune hésita‐ tion quand le producteur d’Ode, Paul Marcel Albert, a contacté chacun des partici‐ pants de cette grande aven‐ ture musicale d’hommage à la chanson acadienne.
Outre Isabelle Thériault, François Émond, Monique Poirier, Nicolas Basque, Chris‐ tian Kit Goguen, Louise Vau‐ tour et Patricia Richard re‐ monteront sur la scène du
Carrefour de la Mer de Cara‐ quet, les 9 et 10 août.
Les gens nous en parlent encore, peu importe où nous allons. Notre objectif était de rendre hommage à la chan‐ son acadienne et aux auteurscompositeurs-interprètes de chez nous. Beaucoup de jeunes ont découvert tout un répertoire grâce à Ode. Nous avons senti une réelle connexion entre Ode et l’Aca‐ die.
Isabelle Thériault
Ode à l’Acadie est rapide‐ ment devenue une oeuvre phare de la chanson aca‐ dienne en 2004, à l’occasion des célébrations du 400e an‐ niversaire de l’Acadie.
On y retrouve des chan‐ sons de mer, d'exil, de révolte, d'amour et d’espoir sous un arrangement modernisé, sans pour autant les dénaturaliser.
Il y a eu quelques versions différentes, soit Carte blanche aux artistes d'Ode, Le Pays d'Ode, Ode en fête et Ode à Noël. Quelques membres ori‐ ginaux ont laissé la place à d’autres artistes.
Il y a aussi deux albums, soit Ode à l'Acadie (2005) et Ode à Noël (2010).
La troupe a effectué plus de 1000 représentations en Acadie, au Québec, en Onta‐ rio, en Belgique, en Suisse, en France, aux États-Unis et en Afrique.
Frères et soeurs de scène depuis 2004
Ce retour sur scène, le pre‐ mier depuis 2017, a rapide‐ ment convenu à tout le monde, malgré des horaires personnels chargés de sept personnes qui ont pris des chemins différents.
La direction artistique a été confiée à René Cormier alors que la direction musicale sera l’affaire d’Isabelle Thé‐ riault.
Ode a marqué, oui. Il a fait sa marque sur la scène cultu‐ relle et on va jouer essentielle‐ ment la version de 2004, même si nous aurions pu ajouter un paquet de nou‐ velles chansons. Nous présen‐ terons une version plus épu‐ rée, sans décor et sans écran géant, et on va revisiter cer‐ tains textes, a raconté Isabelle Thériault, qui a bien hâte de retrouver ses frères et ses soeurs de scène.
À peine l’annonce a-t-elle été publiée qu’elle a enflam‐ mé les réseaux sociaux. Cela laisse donc présager que les deux concerts afficheront ra‐ pidement complet. Pour le moment, il ne semble pas y avoir de possibilité d’y ajouter une autre représentation, soutient Isabelle Thériault, puisque l’horaire ne semble pas le permettre. Mais qui sait…
On va se rencontrer cet été. On connaît les chansons sur le bout de nos doigts et elles sont dans nos coeurs. Nous replongeons dans Ode dès les premières notes et la magie va opérer. C’est plus du côté technique que nous au‐ rons un peu de travail. Nous allons reprendre ce qui a été bâti, de dire celle qui occupe depuis quelques années une carrière politique.