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Variole simienne : le risque est faible à l’Î.-P.-É., selon la santé publique

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La santé publique de l’Îledu-Prince-Édouard estime que le risque de contagion de la variole simienne dans la province est faible même si les allers-retours des touristes et d’autres voyageurs entre les pro‐ vinces s’intensifie­nt cet été.

La plupart des Insulaires, ici, pour la population, ce n’est pas un grand risque, affirme la Dre Heather Morrison, mé‐ decin hygiéniste en chef de la province.

Selon elle, la clé pour éviter une épidémie dans la pro‐ vince est l'informatio­n. L’ob‐ jectif est pour l’instant d’infor‐ mer les médecins et les infir‐ mières praticienn­es, ainsi que la population, au sujet du dé‐ pistage et des symptômes.

Selon les données les plus récentes du gouverneme­nt du Canada, 235 cas de variole simienne ont été diagnosti‐ qués en Colombie-Britan‐ nique, en Alberta, en Ontario et au Québec. Il n’y en a en‐ core aucun à l'Île-du-PrinceÉdou­ard.

La santé publique, assure la Dre Morrison, observe at‐ tentivemen­t ce qui se passe dans les autres provinces afin d’éviter une épidémie sur l'Île. Tout le pays essaye d’avoir le plus d'informatio­ns possible, souligne-t-elle.

La province dispose déjà de vaccins contre la variole simienne

L'Île-du-Prince-Édouard dispose de 140 doses du vac‐ cin contre la variole simienne. Elles seront destinées unique‐ ment aux personnes qui au‐ ront été en contact étroit avec une personne infectée. La province possède aussi le nécessaire pour quelques trai‐ tements avec des antiviraux.

Le vaccin est administré quatre jours après l'exposi‐ tion afin de réduire les risques de contracter la maladie. Des traitement­s antiviraux sont administré­s aux personnes qui ont déjà la maladie.

Dans des villes où le taux de variole simienne est élevé, comme Toronto et Montréal, on commence à vacciner pré‐ ventivemen­t certains groupes à risque.

Selon la Dre Morrison, l'Îledu-Prince-Édouard écarte pour le moment l’idée d’une campagne de vaccinatio­n pré‐ ventive. Elle dit néanmoins en discuter avec des collègues de la santé publique en Atlan‐ tique et qu'elle suit de près les directives nationales.

Si un premier cas de va‐ riole simienne est dépisté, la première étape est de recen‐ ser les personnes qui ont eu des contacts étroits avec ce

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