Radio-Canada Info

Une gériatre quitte le CHU Dumont

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Le Réseau de santé Vitalité confirme le départ d’une gériatre du Centre hospita‐ lier universita­ire DrGeorges-L.-Dumont.

Il s’agit d’une situation qui était attendue, indique Tho‐ mas Lizotte, porte-parole du

Réseau de santé Vitalité.

Selon le site du Collège des médecins du Nouveau-Bruns‐ wick, il y a 13 gériatres dans la province, mais seulement deux travaillen­t chez Vitalité, les deux étant affiliées au CHU Dumont.

Le réseau n’a pas voulu confirmer l’identité de la mé‐ decin ni indiquer combien de patients sont touchés.

Nous sommes en proces‐ sus de répartir les dossiers des différents patients tou‐ chés par ce départ prévu au début septembre, affirme le porte-parole du Réseau de santé Vitalité, Thomas Lizotte. Des mesures ont déjà été mises en place afin de réduire les impacts sur les patients.

Ce départ survient après la perte de quatre oncologues au CHU-Dumont depuis un an.

Un oncologue a démis‐ sionné l’été dernier, deux ont annoncé qu’ils quitteraie­nt leurs fonctions à la fin juillet et un dernier a récemment annoncé sa démission.

La ministre de la Santé Do‐ rothy Shephard s'est dite très préoccupée par ces départs.

Le président de la Société médicale du Nouveau-Bruns‐ wick, Dr Mark MacMillan, af‐ firme que la perte de méde‐ cins, en particulie­r des spécia‐ listes, représente toujours un coup dur pour le système de santé.

Il croit que la province doit absolument concentrer ses efforts sur le recrutemen­t du personnel.

Compte tenu de la charge de travail écrasante à laquelle les médecins se trouvent confrontés depuis le début de la pandémie, toutefois, il n’est pas surprenant que bon nombre d’entre eux en viennent à explorer d’autres possibilit­és. Nous devons nous concentrer d’urgence sur l’embauche d’un plus grand nombre de profession‐ nels de la santé pour appuyer les médecins déjà en poste et remplacer ceux qui nous quittent.

La province doit trouver un nouveau recruteur des

médecins

Le poste de recruteur des médecins du ministère de la Santé est à pourvoir, selon une porte-parole du minis‐ tère, Michelle Guenard.

Le poste dédié au recrute‐ ment des médecins au minis‐ tère de la Santé a très récem‐ ment été libéré, dit-elle, en précisant que chaque réseau de santé dispose aussi de per‐ sonnel de recrutemen­t au sein de leurs organisati­ons.

Rappelons qu'environ 63 000 Néo-Brunswicko­is n'ont toujours pas de médecin de famille.

Certains médecins et infir‐ mières sont d'avis que la pro‐ vince n'en fait pas assez pour recruter des profession­nels de la santé, malgré les me‐ sures incitative­s offertes par le gouverneme­nt.

Avec des informatio­ns de Sarah Déry et de CBC

d’abord et avant tout un film d’acteurs et d’actrices, qui donnent de grandes perfor‐ mances. La caméra permet de les capter, mais aussi de com‐ plexifier un peu les person‐ nages; de rencontrer leurs failles, leurs faiblesses un peu plus en profondeur.

Vous jouez dans le film aux côtés de Léane La‐ brèche-Dor et de Victoria Diamond, qui étaient déjà dans la pièce. La nouvelle venue, c’est Mariana Maz‐ za…

C.C. : Elle a ce côté terrien, groundé, ancré avec une force tranquille qui était parfait pour le rôle. Mais aussi une fragilité, une sensibilit­é, une douceur derrière son gros front qui, là aussi, sont des ca‐ ractéristi­ques du personnage.

C’est une femme d’affaires qui évolue dans un monde d’hommes, qui doit prendre des décisions; une latina avec de la drive [de l’entrain]. Qui pouvait interpréte­r ça? Maria‐ na s’est presque imposée d’elle-même.

Dans ses films, Denys Ar‐ cand avait ce côté « règle‐ ment de comptes », mais sans le mélange de classes sociales. On l’a aussi vu dans Carnage, de Roman Polanski, l’adaptation de la pièce de Yasmina Reza. Toutefois, ça reste assez rare, en particulie­r chez les jeunes auteurs et autrices. Vous sentez-vous un peu seule?

C.C. :

Je me souviens que

François Létourneau, dans Québec-Montréal, avait fait cette espèce de polaroïd d’une génération. Enfin, on rencontrai­t les trentenair­es de cette génération! Moi, au théâtre, au départ, j’avais juste envie de représente­r mes contempora­ins.

C’est comme ça que j’ai commencé à écrire : j’avais en‐ vie de me voir sur scène – mes enjeux, mes angoisses, mes questionne­ments –, de pouvoir m’identifier et de me sentir représenté­e.

Certains et certaines le font à leur façon, ils sont dans la même contempora­néité. Après, je ne peux pas le nier : c’est sûr que je porte un re‐ gard critique sur les trente‐ naires et la société, et qu’il prend en compte les classes sociales. Étant une artiste, je le vois bien : on est beaucoup à être pauvres! Il y a à peine deux ans, j’étais encore en co‐ location…

Lignes de fuite, en salle le 6 juillet. La bande-annonce

symphoniqu­es de chansons de grands artistes du Québec, dont Luc Plamondon, Claude Dubois, Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, Leonard Cohen, Céline Dion et Ginette Reno.

Le 13 juillet, à Terrebonne, Claude Gauthier, en tandem avec Brigitte Boisjoli, foulera à nouveau la scène à l’occasion d’une soirée consacrée aux oeuvres de deux des plus fa‐ meux compositeu­rs de mu‐ siques de films, John Williams et feu Ennio Morricone.

Le premier est surtout connu pour ses collabora‐ tions avec Steven Spielberg ainsi que pour ses bandes ori‐ ginales de Star Wars et de Su‐ perman, tandis que le second a marqué le genre du western spaghetti de ses mélodies co‐ lorées et incisives.

Ces deux spectacles seront animés par l’humoriste Daniel Lemire, qui se glissera dans la peau de son plus fameux per‐ sonnage, Oncle Georges, un clown plutôt malcommode dont la réplique récurrente « Allô toi! » a teinté la culture populaire québécoise des an‐ nées 80 et 90.

Démocratis­er sique classique

Avec Stradivari­a – un motvalise composé des mots Stradivari­us, un modèle de violon extrêmemen­t presti‐ gieux, et varia, un synonyme de divers – Alexandre Da Cos‐ ta souhaite offrir des voyages musicaux qui ne sont pas mo‐ nothématiq­ues.

Mon désir de démocratis­er la musique classique est deve‐ nu une priorité, ajoute-t-il. Je voulais que le festival me res‐ semble; on a mélangé les styles au début, et c’est au‐

la mu‐ jourd’hui un festival qui in‐ tègre tous les types de mu‐ sique.

Le slogan du 24e Stradiva‐ ria est on ne peut plus élo‐ quent à cet égard : De Beetho‐ ven à Boulay. Cette dernière, Isabelle de son prénom, se produira à l’église de Saint-Jo‐ vite, à Mont-Tremblant, le 27 juillet.

Alexandre Da Costa et l'Or‐ chestre symphoniqu­e de Lon‐ gueuil, dont il est le directeur artistique et le chef attitré jus‐ qu’en 2029, donneront le coup d’envoi au festival ce vendredi à Saint-Alexis-desMonts

avec Stradivari­us Su‐ percharge, qui s’amuse à mo‐ derniser la musique de com‐ positeurs ayant vécu au temps de Louis XIV.

Le lendemain, le spectacle sera offert dans le cadre de la soirée bénéfice du Gala an‐ nuel du Théâtre de LacBrome.

La programmat­ion com‐ plète du Festival Stradivari­a est disponible sur son site In‐ ternet.

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