Le commerce de détail reprend à Calgary et à Edmonton, affirme un rapport
La demande d’espaces commerciaux à louer est forte à Edmonton et à Cal‐ gary, selon le dernier rap‐ port de l’entreprise immo‐ bilière Jones Lang LaSalle.
À Calgary, cette demande a augmenté de 15 % au pre‐ mier trimestre de 2022, com‐ parativement à la même pé‐ riode en 2020.
Le document indique, entre autres, que le prix élevé du pétrole a permis de relan‐ cer le marché du détail dans les deux villes. De plus, contrairement à l'Ontario et au Québec, l’Alberta avait des restrictions sanitaires plus souples qui n’ont pas touché la demande de location d’es‐ paces commerciaux.
Cependant, si la reprise du commerce de détail est géné‐ ralisée sur l’ensemble du terri‐ toire de la capitale albertaine, à Calgary, elle reste localisée aux banlieues et dans le quar‐ tier Mission.
Le taux d'inoccupation continue d’être élevé dans le quartier Beltine (5,8 %), Cen‐ tral Core South (6,1 %), Cen‐ tral Court North (6,7 %), et East Village (11,5 %). À l’exté‐ rieur du centre-ville le taux d’inoccupation est de 4 %, liton dans le rapport.
D'ailleurs le porte-parole de Jones Lang LaSalle, Ron Odagaki, dit que le nombre de contrats de location d’espace commerciaux dans le centreville de Calgary est encore bas par rapport à ce qu’il était avant les restrictions sani‐ taires liées à la COVID-19.
L’achalandage de clients n'est pas revenu au niveau d'avant la pandémie, ex‐ plique-t-il.
À Edmonton, les espaces commerciaux sur l'avenue Whyte, très connus pour ses bars et restaurants, ont du mal à trouver des locataires. L'inflation et les taux d'intérêt élevés freineraient la signa‐ ture des contrats de location.
De nombreux locataires et propriétaires attendent plus longtemps que leur demande de financement soit approu‐ vée, selon le rapport.
Le rapport affirme toute‐ fois que les commerçants sont optimistes et pensent que le volume des ventes au détail va augmenter dans les prochains mois.