Près de la moitié des billets du Festival fransaskois sont écoulés
Alors que le Festival fran‐ saskois approche à grands pas, le Conseil culturel fransaskois (CCF) encou‐ rage les francophones à acheter leur billet à l'avance.
Près de 150 billets avaient déjà trouvé preneurs en date du 3 juillet. Le CCF explique qu’il y a une fébrilité chez les francophones. Ils ont hâte de se retrouver en personne au festival, qui a lieu en présen‐ tiel cette année.
Le CCF espère voir une hausse des ventes de billets cette semaine, alors que l’évé‐ nement approche à grands pas et que 350 billets sont dis‐ ponibles en tout.
Responsable des commu‐ nications au Conseil culturel fransaskois, Shannon Lacroix se dit confiante que les gens seront au rendez-vous, du 8 au 10 juillet. Elle estime que la COVID-19 a changé les habi‐ tudes des participants pour ce genre de festival.
On a nos habitués dans la communauté et on ouvre la communauté aux autres. Ça va être quelque chose qui va se passer sur le vif pendant la fin de semaine, indique-t-elle.
Elle dit aussi noter une bonne progression de la vente des billets, en raison du rabais de 15 % offert par le CCF pour ceux qui achètent leur billet en ligne. Comme dans le passé, les festivaliers pourront se procurer égale‐ ment les billets sur place à
Pike Lake.
Un forfait jeunesse of‐ fert par l’Association Jeu‐ nesse Fransaskoise
L’Association Jeunesse Fransaskoise souhaite quant à elle réduire les barrières fi‐ nancières qui pourraient em‐ pêcher certains jeunes de par‐ ticiper au festival.
L'entrée sera gratuite pour les enfants de 13 ans et moins. L'AJF a aussi offert cette entrée gratuite aux jeunes de 14 à 18 ans. L'asso‐ ciation permettra aux jeunes de 19 à 25 ans d'obtenir des billets à un prix réduit de 25 $.
Selon le directeur général de l’AJF, Julien Gaudet, l’essen‐ tiel est que les jeunes consomment la culture fran‐ saskoise.
Il entend initier les jeunes à une vie en français. Ils doivent voir que les gens vivent dans la langue et que ce n'est pas juste une langue parlée à l’école.
Si on peut changer la vie d’un jeune, ça en vaut la peine, dit-il. Pour nous ce n’est pas une question de chiffres, mais d'environne‐ ment qui est créé. Ces jeuneslà vont devenir des ambassa‐ deurs pour des années à ve‐ nir.
Des Fransaskois impa‐ tients de participer
Certains Fransaskois ayant déjà obtenu leur billet se montrent impatients de parti‐ ciper au festival, après deux ans de pandémie. D'autres af‐ firment qu’ils l'achèteront sur le site de l'événement. C'est le cas de Karlyne Séïde qui pré‐ fère acheter ses billets à la porte.
Toute la famille Séïde pren‐ dra part à ce rendez-vous fransaskois. Elle se dit heu‐ reuse de revoir le festival en présentiel.
Avec les informations de Katia St-Jean