Radio-Canada Info

Retour de l’eau potable pour 30 000 Shawinigan­ais aujourd’hui?

- Marilyn Marceau

Des milliers de Shawiniga‐ nais attendent avec impa‐ tience la levée de l’avis de faire bouillir l’eau. L’an‐ nonce pourrait être faite en fin d’après-midi, selon le maire Michel Angers. Les résidents qui ont été tou‐ chés par cet avis devront toutefois se conformer à une interdicti­on d’arroser la pelouse qui durera quelques années.

La Ville est en attente d’une toute dernière donnée : des résultats de laboratoir­e. Les tests ont été faits mercre‐ di et ont été envoyés au labo‐ ratoire pour analyse.

Une fois que les résultats de ces tests seront dévoilés, l’avis préventif devrait être le‐ vé, selon le maire de Shawini‐ gan qui était en entrevue à l’émission Toujours le matin lundi. Il soutient que tous les derniers tests de qualité de l’eau pointent vers cette direc‐ tion.

Environ 30 000 Shawiniga‐ nais doivent faire bouillir leur eau avant de la consommer depuis sept mois en raison de problèmes détectés à la sta‐ tion de traitement des eaux usées du Lac-à-la-Pêche.

C’est une formalité, on a déjà une préautoris­ation de la

Santé publique pour lever l’avis d’ébullition.

Michel Angers, maire de Shawinigan

Le maire espère pouvoir tenir un point de presse ven‐ dredi après-midi afin de confirmer la fin de l’avis de faire bouillir l’eau.

Interdicti­on d’arroser les pelouses

Comme toutes les modifi‐ cations n’ont pas encore été faites à l’usine de traitement de l’eau et afin donc de contrôler la consommati­on de l’eau potable, les Shawini‐ ganais qui étaient touchés par l’avis de faire bouillir l’eau se‐ ront sous le coup d’une inter‐ diction d’arrosage de leur pe‐ louse. Ils pourront tout de même, notamment, laver leur voiture et arroser leur jardin.

C’est important d'avoir de l’eau directemen­t dans notre robinet sans la faire bouillir, donc je pense que les gens vont bien comprendre la si‐ tuation, croit M. Angers. Quand on aura mis les instal‐ lations qui auraient dû être là dès le début, à ce moment-là, on va retrouver une vie com‐ plètement normale avec la consommati­on d’eau potable, affirme le maire de Shawini‐ gan.

Les ingénieurs estiment que l’ensemble des travaux pourrait prendre 3 ans, selon Michel Angers.

Notre intention est de ne pas retourner à un avis d’ébul‐ lition préventif.

Michel Angers, maire de Shawinigan

Des bassins de décanta‐ tion doivent notamment être construits à proximité de l'usine de traitement de l’eau d’ici la fin de l’année. Les rési‐ dus de lavage sont actuelle‐ ment transporté­s par camion à un autre site pour ne pas qu’ils se retrouvent dans la nature environnan­te.

Consultez notre dossier sur l'eau potable à Shawini‐ gan

Une poursuite à l'étude La Ville étudie la possibilit­é de mener un recours judi‐ ciaire contre ceux qui ont par‐ ticipé à la constructi­on de l'usine.

C’est une situation qui n’aurait jamais dû se produire. [...] Je peux vous assurer qu’on n’en restera pas là.

Michel Angers, maire de Shawinigan

Est-ce que [l’entreprise] a voulu faire des choses à ra‐ bais, a voulu s’éviter des coûts, gagner l’appel d’offres avec des installati­ons qui n’étaient pas suffisante­s ou conformes, ce sont les preuves qui sont en train d’être accumulées par nos avocats, indique le maire.

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