Radio-Canada Info

Les BritannoCo­lombiens encouragés à obtenir leur deuxième dose de rappel cet automne

- Sarah Xenos

Comme ailleurs au pays, une troisième vague de CO‐ VID-19 due au variant Omi‐ cron se dessine en Colom‐ bie-Britanniqu­e. Les auto‐ rités de la santé encou‐ ragent la population à ob‐ tenir leur deuxième dose de rappel en septembre et pressent ceux qui n’ont pas encore obtenu leur pre‐ mière.

À compter de lundi, les Bri‐ tanno-Colombiens de 12 ans et plus pourront, s’ils jugent qu’ils sont particuliè­rement vulnérable­s à la maladie, de‐ mander une deuxième dose de rappel du vaccin contre la COVID-19.

Toutefois, les autorités de la santé encouragen­t les per‐ sonnes qui le peuvent à at‐ tendre la campagne d’immu‐ nisation qui débutera en sep‐ tembre, affirmant que l’au‐ tomne est propice à la propa‐ gation de virus respiratoi­res et que de nouveaux vaccins plus adaptés à lutter contre les variants d’Omicron de‐ vraient faire leur apparition.

Nous avons une meilleure expérience avec les vaccins contre la COVID-19 autour du monde et les fabricants ont développé des vaccins qui protègent mieux contre Omi‐ cron, et ça semble promet‐ teur, indique le médecin-hy‐ giéniste en chef remplaçant, Dr Martin Lavoie.

Ces vaccins bivalents, qui combinent la souche origi‐ nelle du SRAS-CoV-2 au va‐ riant Omicron, sont toujours en attente d’approbatio­n par Santé Canada, mais les pre‐ miers qui devraient arriver sur le marché seraient ceux déve‐ loppés par les pharmaceu‐ tiques Pfizer et Moderna, pense le médecin.

Le virus a évolué depuis le début de la pandémie et nos vaccins doivent évoluer égale‐ ment, illustre le Dr Lavoie. Attendre l’automne

Des messages seront en‐ voyés dès la semaine pro‐ chaine à la population, selon le même ordre de vulnérabil­i‐ té utilisé tout au long de la pandémie, et les gens pour‐ ront alors choisir s’ils désirent leur deuxième dose de rappel tout de suite ou s’ils préfèrent attendre.

La meilleure chose à faire, c’est d’attendre l’automne. C’est ce que le Comité consul‐ tatif national de l'immunisa‐ tion recommande, indique la Dre Penney Ballem, respon‐ sable du plan d’immunisati­on contre la COVID-19 de la Co‐ lombie-Britanniqu­e.

Si la grande majorité des Britanno-Colombiens ont ob‐ tenu leurs deux premières doses de vaccin, un peu plus de 1,3 million d’entre eux n’a toujours pas reçu une pre‐ mière dose de rappel. La pro‐ vince encourage donc forte‐ ment les gens à obtenir cette dose le plus rapidement pos‐ sible.

Un taux d’hospitalis­a‐ tion à la hausse

En l’espace d’une semaine, le taux de positivité a conti‐ nué d’augmenter dans la pro‐ vince et le nombre d’hospitali‐ sations en raison d'une com‐ plication liée à la COVID-19 a grimpé de 35 %. En date du 7 juillet, 369 personnes se trouvaient à l’hôpital, dont 36 aux soins intensifs.

On doit essayer de maxi‐ miser les chances qu’on a. Les vaccins c’est un outil, mais ré‐ duire les comporteme­nts à risque aussi, donc ne pas trop s’exposer à de grandes foules et aussi de porter le masque et de bien se laver les mains, souligne la Dre Alexandra Greenhill, médecin de famille à Vancouver.

Selon les autorités de la santé, les personnes les plus à risque de développer une forme sévère de la maladie demeurent les personnes âgées de 80 ans et plus. La deuxième dose de rappel est donc recommandé­e.

Avec des informatio­ns de Wildinette Paul

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