Un village de ressources en santé mentale au parc Vimy Ridge à Winnipeg
Après plus de deux ans de pandémie, l’organisme ma‐ nitobain Inspire Communi‐ ty Outreach revient avec un nouvel événement ou‐ vert au public, le Kick-Off Summer Camp au parc Vi‐ my Ridge de Winnipeg, en mettant de l’avant la santé mentale à travers plu‐ sieurs ateliers.
L’événement, qui se dérou‐ lait samedi, proposait notam‐ ment des consultations théra‐ peutiques et des activités pour les enfants, axées sur le divertissement et la santé mentale.
Le parc n’a pas été choisi au hasard. La présidente et di‐ rectrice générale d’Inspire Community Outreach, Angela Taylor, explique que le but est de se rapprocher des popula‐ tions les plus vulnérables à Winnipeg, tout en restant dans un endroit sécuritaire.
Elle souligne que l’activité la plus attendue est celle qui consiste à parler avec un thé‐ rapeute.
Au cours des deux der‐ nières années, il est devenu vraiment difficile pour beau‐ coup de personnes de trou‐ ver les bons services.
Angela Taylor, présidente et directrice générale d’Inspire Community Outreach
Trouver la solution la plus adaptée à chaque per‐ sonne
Tous les organismes pré‐ sents partagent la volonté de trouver la solution la plus adaptée pour chaque per‐ sonne qu’ils accompagnent.
La directrice de l’organisme manitobain Voices, Marie Christian, s’adresse principale‐ ment aux enfants qui ont été ou qui sont placés.
Pour elle, s’occuper de la santé mentale de ces enfants est une priorité, car leur passé est souvent empreint de trau‐ matisme.
Nous travaillons avec des personnes de 12 à 30 ans, pour créer un environnement où elles ressentent un senti‐ ment d’appartenance, ex‐ plique Marie Christian.
L’objectif est alors de leur montrer que lorsqu’ils ont be‐ soin d’aide pour leur santé mentale, ils ont autant le droit que quiconque d’avoir accès à des ressources, précise la di‐ rectrice de Voices.
Un cheval de bataille que partage la chargée de l’inclu‐ sion des jeunes avec une défi‐ cience intellectuelle dans l’or‐ ganisme Inclusion Winnipeg, Megan Scott.
La santé mentale concerne tout le monde.
Megan Scott,
Winnipeg
Selon Mme Scott, avoir une bonne santé mentale
Inclusion pour ces jeunes avec une défi‐ cience intellectuelle passe en premier lieu par le fait de res‐ pecter leurs souhaits et pro‐ jets de vie.
Megan Scott précise que cela passe aussi par l’intégra‐ tion professionnelle de ces jeunes.
Les organismes Huddle Norwest et Thrive étaient éga‐ lement présents.
Bien que chaque orga‐ nisme présent ait un public cible différent, tous ren‐ contrent les mêmes difficultés lorsqu’il s’agit de santé men‐ tale de leurs clients : ouvrir la parole, rendre accessible l’in‐ formation, comprendre les besoins individuels de chacun et construire un suivi indivi‐ dualisé, dans la mesure du possible.
En milieu d'après-midi, peu de personnes avaient fait le déplacement pour rencontrer ces intervenants. Pourtant c’est loin de décevoir les membres des différents orga‐ nismes présents.
L’organisme n’existe que depuis neuf ans, c’est encore un jeune organisme et il faut du temps avant qu’il ne s'in‐ tègre dans la communauté, souligne Angela Taylor.
Pour Megan Scott, d’Inclu‐ sion Winnipeg, il est aussi im‐ portant de rencontrer le pu‐ blic que de rencontrer les autres services dans les diffé‐ rentes organisations de Win‐ nipeg.