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Le syndicat Unifor et la forestière Résolu concluent une entente de principe

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Une entente de principe a été conclue entre huit scieries de Produits fores‐ tiers Résolu et les sections locales du syndicat Unifor, dont celle de la scierie des Outardes à Baie-Comeau.

Réunis depuis une se‐ maine à Dolbeau-Mistassini au Lac-Saint-Jean, l’entreprise et le syndicat négociaien­t des conditions salariales que les quelques mille employés doivent maintenant approu‐ ver. Les résultats du vote se‐ ront connus le 22 juillet pro‐ chain.

La pénurie de maind'oeuvre donne un avantage aux employés dont il fallait profiter, selon Martin Dugas, représenta­nt national d’Uni‐ for au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord. Il y avait passableme­nt d’at‐ tentes de la part de nos tra‐ vailleurs. On pense que ce qu’on va présenter à nos membres va les satisfaire.

Outre la scierie des Ou‐ tardes, Unifor représente aus‐ si les usines de Comtois, Gi‐ rardville, La Doré, Maniwaki, Mistassini, Normandin et Saint-Thomas. Séparément, elles en étaient déjà arrivées à des ententes normatives avec Résolu.

Si elle est acceptée par les employés, l’entente devrait avoir une incidence sur l’entiè‐ reté de l’industrie forestière québécoise.

Une entente pour les gouverner toutes

Le syndicat d’Unifor utilise ces négociatio­ns avec PFR pour établir un modèle de contrat pour l’industrie fores‐ tière de l’Est-du-Canada. Le modèle servirait lors de négo‐ ciations avec d'autres em‐ ployeurs.

On est parti des pâtes, maintenant on règle le sciage, et la forêt c’est le suivant, pré‐ voit M. Dugas. On établit un contrat modèle pour l’Est-duCanada pour ces secteurs-là, qui va être appliqué dans toutes les autres compagnies où Unifor représente des tra‐ vailleurs.

Le syndicat Unifor espère avoir conclu une entente avec le secteur de la récolte et du transport au plus tard à l’au‐ tomne, selon Renaud Gagné, négociateu­r et porte-parole syndical.

Les employés d’autres compagnies actives sur la Côte-Nord devraient goûter aux fruits de ces ententes, se‐ lon M. Dugas. Ce serait no‐ tamment le cas de ceux de Rémabec et d’Arbec.

Le syndicat Unifor repré‐ sente au Québec environ 12 000 travailleu­rs des pâtes et papiers, 6 000 scieurs et 1 500 employés en récolte et transport, selon M. Gagné.

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