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COVID-19 : des vaccins pour les enfants de moins de 5 ans bientôt au Nunavut et au Yukon

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Les gouverneme­nts du Nu‐ navut et du Yukon ont an‐ noncé vendredi leur inten‐ tion de commencer à vacci‐ ner les enfants âgés de moins de cinq ans contre la COVID-19, après que Santé Canada a approuvé le vac‐ cin pour ce groupe d’âge.

Selon un communiqué de presse, Ottawa va faire parve‐ nir au Nunavut 1100 doses de vaccin à ARN messager Spike‐ vax de Moderna pour son premier envoi. Elles devraient arriver au territoire la semaine prochaine.

Le Yukon indique quant à lui que la vaccinatio­n des en‐ fants de six mois à 5 ans de‐ vrait commencer la semaine du 25 juillet si les vaccins ar‐ rivent au territoire comme prévu. La prise de rendezvous devrait pouvoir s’effec‐ tuer sur Internet à partir du 21 juillet pour les habitants de Whitehorse. Les résidents des autres collectivi­tés du Yukon sont invités à contacter par téléphone leur centre de san‐ té.

Le médecin-hygiéniste en chef du Yukon, le Dr Sudit Ra‐ nade, rappelle dans un com‐ muniqué que la vaccinatio­n est essentiell­e pour protéger nos plus jeunes enfants et leurs familles contre cette ma‐ ladie. Il affirme que le terri‐ toire pourra vacciner tous ceux qui le souhaitent, et en‐ courage ceux qui ont des doutes quant à la vaccinatio­n à parler à leur médecin de fa‐ mille, ou à un autre pres‐ tataire médical de confiance.

Comme le Nunavut compte environ 6000 enfants de moins de cinq ans, les vac‐ cinations commencero­nt par ceux qui ont quatre ans, ainsi que les enfants les plus à risque de développer des in‐ fections graves liées à la CO‐ VID-19, note le Dr Michael Pat‐ terson, le médecin-hygiéniste en chef du Nunavut.

Priorité aux jeunes nu‐ navummiut âgés de 4 ans

Il précise que le vaccin des‐ tiné aux plus jeunes est moins dosé que celui destiné aux plus de cinq ans, et qu’il a été prouvé qu’il était sans danger et efficace.

Au-delà des enfants de quatre ans, sont admissible­s au vaccin les enfants âgés de six mois à quatre ans qui sont considérés comme ayant une immunosupp­ression, qui sont atteints d’une grave maladie pulmonaire, qui sont sous traitement par stéroïdes à long terme, et ceux qui re‐ çoivent un traitement contre le cancer.

Les enfants qui ont été malades de la COVID-19 ré‐ cemment devront attendre 90 jours après leur infection avant de recevoir leur dose. De plus, ce vaccin ne pourra être administré si au cours des deux semaines précé‐ dentes l’enfant a reçu un autre vaccin.

Les secondes doses pour‐ ront être administré­es huit semaines après la première.

Le ministre de la Santé du Nunavut, John Main, se ré‐ jouit de cette nouvelle option pour les résidents du terri‐ toire.

L’approbatio­n de l’adminis‐ tration du vaccin pour nos plus jeunes enfants arrive juste à temps pour nous per‐ mettre d’augmenter le taux de vaccinatio­n pour cet hiver, note-t-il dans le communiqué.

Le ministre, qui rappelle que le Nunavut se prépare à une nouvelle vague de CO‐ VID-19 cet automne, encou‐ rage tous les parents et gar‐ diens à faire vacciner leurs en‐ fants.

Les autorités rappellent qu’il n’est pas rare qu’après un vaccin, les enfants aient mal au bras, se sentent fatigués, aient mal à la tête, ressentent des douleurs musculaire­s mi‐ neures, des frissons ou de la fièvre et des nausées. Les ef‐ fets secondaire­s s’estompent normalemen­t au bout de quelques jours.

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