Les Terrasses urbaines, un événement incontournable pour les commerçants
Si les Terrasses urbaines Cogeco sont un rendezvous festif pour les Rimous‐ kois et les touristes, elles sont surtout un défi de 31 jours pour les commer‐ çants et les restaurateurs.
Du 15 juillet au 14 août, commerces et restaurants élargissent leurs terrasses sur la rue Saint-Germain Est, fer‐ mée à la circulation pour l’oc‐ casion.
On fait notre année dans ce mois-là. On est un com‐ merce saisonnier, donc c'est sûr que les Terrasses, c'est es‐ sentiel à la survie de notre crèmerie, c'est vraiment là qu'on a le plus de monde du‐ rant l'été, affirme la coproprié‐ taire de La crème folle, Li‐ zanne Leblond.
Cette année, les Terrasses urbaines renouent avec une formule sans véritables res‐ trictions sanitaires. Ce retour à la normale enchante les res‐ taurateurs. C'est même une situation inédite pour les éta‐ blissements qui ont ouvert tout juste avant la pandémie, comme le restaurant Chez Germaine.
Ça me fait juste redécou‐ vrir le métier de serveuse, parce que je ne l'ai jamais connu outre que je le connais‐ sais avec les restrictions, avec les lunettes, avec le masque, avec le lavage de mains à toutes les 10 secondes, et là je me dis : "Oh mon dieu, c'est ça la job de service", raconte Ylana Lévesque, serveuse au restaurant Chez Germaine. Des nouveautés
Entre les restaurants et les bars, de nouvelles activités font leur apparition cette sai‐ son. L'espace familial devrait attirer un plus large public et offrir une meilleure visibilité aux entreprises du centreville.
Les Terrasses comptent également cette année une nouvelle vitrine pour les arti‐ sans du Bas-Saint-Laurent. Cet ajout vient diversifier l’offre culturelle de l’événe‐ ment, comme le souhaitaient les organisateurs.
Le culturel à Rimouski prend quand même une bonne place, observe le pho‐ tographe Jean-Christophe Gi‐ rard Lemay, qui occupe un kiosque. Il y a plein d'artisans dans tous les genres, dans tous les domaines, qui font un travail remarquable et c'est super intéressant de pouvoir l'offrir aux gens [...] alors qu'il y a un maximum d'achalandage.
D’après un reportage de Perrine Bullant