Le FEQ se conclut sur des notes de musique et un bilan positif

Avant la présentation des derniers concerts de la 54e édition du Festival d’été de Québec (FEQ), les organisateurs ont dressé un bilan positif.

Un festival qui s’avère en‐ core une fois, je pense, des plus mémorables, a avancé Henrick Simard, président du conseil d’administration du FEQ, lors de la conférence de presse dimanche après-midi.

Il faut rappeler que les 125 000 billets mis en vente en avril ont tous été vendus avant le début du festival.

Vous nous avez transmis un message sans équivoque : vous aviez hâte.

Dimanche après-midi, Anne Hudon, Henrick Simard et Louis Bellavance ont bros‐ sé un portrait positif du FEQ de cette année, malgré une panoplie de défis qui se pré‐ sentaient à eux.

La présidente-directrice générale, Anne Hudon, a tout d’abord mis sur la table l’enjeu de la main-d'oeuvre auquel ils étaient confrontés.

À l’instar de tous les ac‐ teurs de l’industrie événe‐ mentielle, on a eu plusieurs défis, c’est déjà quelque chose de passer d’une équipe de 5060 personnes à 500 en très peu de temps.

Anne Hudon, présidentedirectrice générale du FEQ

Ils ont également men‐ tionné la présence de la 7e vague de COVID-19 qui touche présentement le Qué‐ bec.

Alors que les cas d’infec‐ tions diminuaient lors de la saison estivale des dernières années, le virus représentait encore une menace pour le succès du FEQ de cette année.

Louis Bellavance, vice-pré‐ sident au contenu et direc‐ teur artistique du FEQ, rap‐ pelle que ce n'est pas un festi‐ val post-pandémie, c’est un festival en pandémie.

Un défoulement collec‐

tif

C’est donc un énorme sou‐ lagement pour les organisa‐ teurs d’être passés au travers et de pouvoir crier victoire en cette dernière journée de fes‐ tivités.

Pour Louis Bellavance, l’édition de 2022 restera gra‐ vée dans la mémoire des festi‐ valiers comme un défoule‐ ment collectif. La présence en grand nombre du public et le besoin de se laisser aller se ressentaient du premier au dernier jour.

Parmi les événements marquants de cette édition, on retrouve entre autres le spectacle d’ouverture avec Charlotte Cardin, l’impression‐ nant concert d’Hubert Lenoir, celui de Luke Combs et l’im‐ mense foule qu’il a réuni sur les Plaines ainsi que la pré‐ sence d'Adam Levine et de ses complices du groupe Ma‐ roon 5.

Le directeur artistique du FEQ confirme que c’était une bonne idée d’offrir une scène double au Parc de la Franco‐ phonie : La musique en conti‐ nu, ça a fonctionné.

Pourtant, plusieurs sour‐ cillaient en voyant le choix des artistes et le peu d’espace qu’offrait cet emplacement. En réponse à cette probléma‐ tique, Louis Bellavance justifie que le FEQ ne voulait pas se priver d’artistes de renom pour le simple fait de man‐ quer d’espace.

Ce serait donc pour cette raison que des groupes comme Three Days Grace et Sum 41 ont été assignés à ces scènes.

Réponse à une déclara‐ tion

Lors de son spectacle à la scène Hydro-Québec le ven‐ dredi 8 juillet, Hubert Lenoir s’est adressé à l’organisation du FEQ. Il s’est plaint du manque de rayonnement ac‐ cordé à la scène locale et émergente québécoise.

Louis Bellavance lui a ré‐ pondu dimanche après-midi, l’invitant à prendre un café pour discuter de cet enjeu.

Ce dimanche soir, sur les Plaines, le quintette Walk off the Earth et le groupe Walk the Moon sont en première partie de Half Moon Run.