La ville de Shediac en plein boom immobilier
De nombreux projets im‐ mobiliers sont en construc‐ tion à Shediac, au Nou‐ veau-Brunswick. La ville envisage d’enregistrer un nouveau record de sa va‐ leur des permis de construction octroyés, pour une deuxième année de suite.
La valeur des permis de construction émis par la ville de Shediac a longtemps varié entre 12 à 15 millions de dol‐ lars par année.
En 2018, elle a atteint les 25 millions de dollars. Elle a ensuite bondi à plus de 50 millions de dollars en 2021, un record.
Déjà, à la fin mai 2022, la valeur des permis de construction octroyés par la ville dépasse les 38 millions.
Le maire de la ville de She‐ diac, Roger Caissie, fait le pari que l’essor de la capitale du homard n’est pas terminé.
Les développeurs ne peuvent pas les construire vite assez. La demande est là, clame-t-il.
On veut que notre com‐ munauté grandisse au lieu de connaître une décroissance. Le plus de monde à la messe, le mieux c’est.
Roger Caissie, maire de Shediac
Le dernier recensement de 2021 indiquait qu’il y avait 7535 résidents dans la ville de Shediac. C’est sans compter ses arrondissements.
En comparaison, la ville de Moncton comptait 79 470 ré‐ sidents au même moment.
Plus de logement, plus de gens
La croissance démogra‐ phique de la ville est syno‐ nyme d’une augmentation du portefeuille municipal. Avec cet argent, Shediac vise une offre de services plus grande pour ses citoyens.
Déjà, des travaux d’une partie de la rue principale du centre-ville sont en cours, avec un nouveau système d’égout. La ligne d’eau avait 100 ans de vieux, souligne Ro‐ ger Caissie.
La ville veut aussi offrir plus de services récréatifs.
Selon le maire, beaucoup de gens qui déménagent à Shediac sont à la retraite.
Ce qui rend Shediac at‐ trayant pour nos touristes, c’est ce qui rend Shediac at‐ trayant pour nos résidents. Qui ne voudrait pas vivre en vacances toute l’année ? lance Roger Caissie.
Une communauté phi‐ lippine
De jeunes familles et de nouveaux arrivants se sont aussi établis à Shediac récem‐ ment.
On a une communauté d’au-delà de 250 Philippiens à Shediac, indique Roger Cais‐ sie. Une diversité qui aug‐ mente dans notre commu‐ nauté, qui fait du bien.
Alex Tubay, originaire des Philippines, est arrivé à She‐ diac cet hiver. C’est entre autres le prix des maisons plus abordables qui l’a attiré.
Il fait actuellement des dé‐ placements à Toronto pour son travail, pendant que ses proches sont bien installés au Nouveau-Brunswick.
On aime beaucoup She‐ diac. C’est un endroit calme et agréable. Il n’y a pas de trafic ni d’heure de pointe, dit-il. J’ai hâte de trouver un emploi ici.
D’après le reportage de Sarah Déry
croissantes, en particulier du coût du logement au cours de la dernière année, une aug‐ mentation spectaculaire.
Kendall Hammond, cher‐ cheur en politiques publiques et auteur du rapport
Le gouvernement pour‐ rait atténuer l'inflation
Le rapport révèle que les données ne prennent pas en compte l'inflation actuelle, qui atteignait 7,7 % en mai, selon Statistique Canada. Pour le chercheur, le salaire de subsis‐ tance va donc probablement remonter, d’autant plus que la Banque du Canada s'attend à ce que le taux dépasse 8 % la semaine prochaine.
Le prix de l’essence a aug‐ menté de 48 % l'année der‐ nière, tandis que les factures d'épicerie ont, elles, augmen‐ té de 9,7 %.
Kendall Hammond pense que le gouvernement pour‐ rait atténuer cette hausse :Nous avons besoin d'inves‐ tissements pour aider à faire baisser le coût des biens et services essentiels, en particu‐ lier le logement.
L’expert rappelle que le sa‐ laire de subsistance de White‐ horse est l’un des plus élevés du pays, presque comparable à celui de Vancouver et de To‐ ronto, et que Yellowknife fi‐ gure en tête du classement.
Avec des informations de Paul Tukker et Michel Proulx
qu’un nombre grandissant de vols soient annulés si des membres d’équipage contractent de plus en plus la COVID et sont dans l’impossi‐ bilité de travailler.
[Dans] tout secteur où les employés ne peuvent pas tra‐ vailler s’ils sont infectés, la probabilité de perturbations dans ces milieux augmente potentiellement aux niveaux les plus élevés que nous ayons vus depuis le début de la pandémie.
Dr Doug Manuel médecin et scientifique principal à l’Ins‐ titut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Le Dr Manuel soutient que le nombre de contacts entre les personnes cet été, qui est plus élevé comparativement aux deux années précé‐ dentes, et la diminution de l’immunité vaccinale ex‐ pliquent en partie la hausse de la transmission.
Le maillon faible de la chaîne
Le Dr Manuel et le méde‐ cin hygiéniste par intérim du comté de Renfrew, Robert Cushman, citent tous deux un autre facteur qui peut en par‐ tie expliquer cette hausse de la transmission du virus : un taux plus bas que souhaité de la troisième dose de vaccin chez les jeunes adultes.
Selon le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO), plus de 65 % des moins de 50 ans n’ont pas encore reçu cette première dose de rap‐ pel.
Celle-ci aide à réduire le risque d’hospitalisation après une infection à la COVID-19, souligne le Dr Cushman.
Nous avons constaté une réelle réticence à obtenir la troisième dose, qui est offerte à tous les jeunes de plus de 18 ans. C’est le maillon faible de la chaîne. C’est ce qui nous fait vraiment mal.
Dr Robert Cushman méde‐ cin hygiéniste par intérim du comté de Renfrew
Les docteurs Manuel et Cushman soulignent la néces‐ sité de porter le masque, sur‐ tout à l’intérieur ou à proximi‐ té de soignants ou de per‐ sonnes immunodéprimées.
L’immunité vaccinale peut diminuer à mesure que nous obtiendrons les vaccins, mais les masques fonctionneront avec la même efficacité pour tous les variants, affirme le Dr Manuel.
Avec les informations de Guy Quenneville, Rachelle El‐ siufi et Andrew Foote de CBC
nay-Lac-Saint-Jean soutient que le recours au temps sup‐ plémentaire obligatoire se fait dans le respect des règles éta‐ blies.
Par écrit, la conseillère aux communications, Mélissa Bra‐ dette, assure que le CIUSSS prend la situation au sérieux.
Nos gestionnaires tra‐ vaillent en continu pour trou‐ ver des pistes de solutions. Ils s’ajustent en temps réel à la situation pour apporter de l’aide en fonction de la maind’oeuvre disponible à l’interne et à l’externe.
Recours aux agences in‐ dépendantes
Pour pallier le manque de main-d'oeuvre, le CIUSSS fait effectivement appel à des agences indépendantes, mais cette solution fait aussi partie des problèmes, selon le syndi‐ cat.
Il y a une divergence entre le traitement qu’accorde le CIUSSS aux salariés indépen‐ dants par rapport à leurs sala‐ riés. La main-d’oeuvre indé‐ pendante se retrouve sou‐ vent avec les quarts favo‐ rables et travaille de jour tan‐ dis que les employés du CIUSSS travaillent de soir et de nuit, fulmine Julie Boivin.
D'après les informations de Katya D'Amour