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Suzie Bouchard présente son premier solo au Zoofest

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L’autrice, scénariste et hu‐ moriste Suzie Bouchard propose depuis vendredi son premier spectacle solo à l’occasion du festival d’humour Zoofest, qui se tient jusqu’au 31 juillet à Montréal. L’avocate de for‐ mation, qui a l’habitude d’écrire pour les autres, se produit donc seule sur scène pendant une heure, avec comme seules armes son micro, ses blagues et son sens de la répartie.

Suzie Bouchard connaît bien les mécanismes humoris‐ tiques. Celle qui écrit depuis quelques années pour d’autres humoristes et pour la télévision (Le temps des framboises, L’oeil du cyclone, Bye-Bye 2021) est également férue d’improvisat­ion, un mi‐ lieu qu’elle a connu bien avant sa formation en droit.

Elle n’arrive donc pas sur scène sans bagage; plusieurs blagues lui trottaient dans la tête depuis un bout de temps. Mes premiers numé‐ ros, je les ai quasiment vomis, dans le sens où je savais ins‐ tinctiveme­nt ce que je voulais dire, je n’ai pas eu à trop y penser, explique-t-elle. J’avais accumulé assez de vécu pour savoir ce que je voulais dire.

Le Zoofest s’est rapide‐ ment présenté comme le meilleur banc d’essai pour son premier 60 minutes de blagues en autarcie totale. C’est un festival qui est vrai‐ ment le fun pour essayer des choses, pour expériment­er. L’offre est super variée et les festivalie­rs sont des gens qui aiment l’humour et qui ont envie de voir des proposi‐ tions, résume-t-elle.

Un spectacle sur les re‐ lations, la solitude et la gé‐ mellité

Le spectacle solo de Suzie Bouchard tourne principale‐ ment autour des relations – amoureuses, amicales et pro‐ fessionnel­les – mais aussi sur la solitude et sur le fait d’avoir un frère jumeau.

Forte de trois représenta‐ tions de son spectacle, dont la première s’est tenue vendredi, Suzie Bouchard affirme que la réception a été bonne et que le public s’est montré géné‐ reux jusqu’à présent. L’amour était au rendez-vous, j’espère que ça va continuer, résumet-elle.

Après avoir brisé la glace en solo, l’humoriste angoisset-elle plus à l’idée d’écrire pour elle ou pour les autres? Étran‐ gement, je trouve ça pire quand c’est pour les autres [...] Si c’est juste pour moi, c’est moi qui gère le malaise. Et en improvisat­ion, on s’en‐ traîne beaucoup à ça, à es‐ sayer des choses qui ne marchent pas et à gérer en‐ suite.

Il reste encore trois soirs pour voir le spectacle de Suzie

Bouchard au Zoofest, soit du 24 au 26 juillet à 20h45 au Mo‐ nument-National.

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