Le projet de téléphérique pourrait rapporter 40 M$ à Edmonton
La Ville d’Edmonton pour‐ rait recevoir de 30 millions à 40 millions de dollars de revenus si elle autorise le projet de téléphérique Prairie Sky Gondola à utili‐ ser ses terres.
Selon un rapport qui sera présenté en comité municipal le 10 août, la Ville et l’entre‐ prise privée se sont entendus sur les termes d’une entente foncière.
La société Prairie Sky Gon‐ dola est prête à payer environ 350 000 $ par an en loyer et près de 775 000 $ en frais an‐ nuels de licence pour les infra‐ structures. Ces montants sont valables si la construc‐ tion du téléphérique com‐ mence au plus tard en juin 2026.
L’accord serait conclu pour 30 ans, avec une augmenta‐ tion de 2,5 % tous les cinq ans.
Selon le tracé du projet dont l’idée a germé en 2018, la ligne partirait de la base de la tour ATB, au coin de la 100e Rue et de la 100e Ave‐ nue, au centre-ville d’Edmon‐ ton. Elle contournerait l’an‐ cienne centrale électrique de Rossdale, traverserait la ri‐ vière pour terminer dans le quartier Old Strathcona. L’en‐ semble du projet compterait 19 tours et 5 stations.
Nous sommes très heu‐ reux, a indiqué le président de Prairie Sky Gondola, Jeffrey Hansen-Carlson. Nous sommes vraiment proches du plus gros jalon de ce projet.
Le conseil municipal a ap‐ prouvé un cadre de travail en février. Même si l’accord fon‐ cier obtient un feu vert, le projet devra encore faire face à un changement de zonage et une évaluation d’impact environnemental.
Le conseiller municipal Mi‐ chael Janz a déjà exprimé son opposition au projet. Dans une publication sur son site Internet, il s’est inquiété qu’une compagnie privée jouisse de l’utilisation de ter‐ rains publics dans la vallée. Il y a un bénéfice énorme pour les investisseurs au coeur du développement, mais peu d’avantages pour le public. En fait, c’est plutôt un risque énorme, a-t-il écrit.
La rencontre du 10 août sera l’occasion, pour lui, d’en‐ terrer le projet.
Avec les informations de Natasha Riebe