La Ville Reine vibre au rythme du Carnaval caribéen de Toronto
Le défilé du plus grand car‐ naval caribéen d'Amérique du Nord est de retour après deux ans d'interrup‐ tion en raison de la pandé‐ mie.
Samedi, les participants au
Carnaval caribéen de Toronto vont renouer avec l'événe‐ ment le plus important de cette fête culturelle : le grand défilé.
Selon les organisateurs, plus de 10 000 carnavaliers vont défiler dès 8 h 30, à par‐ tir du coin de la Place des ex‐ positions et du boulevard La‐ keshore Ouest dès 8 h 30.
Le grand défilé célèbre cette année son 55 e anniver‐ saire. Selon le site web de l'événement, la tradition cari‐ béenne de défiler dans la rue a été lancée pour célébrer la li‐ berté et l'émancipation de l'esclavage.
Pendant le défilé, des par‐ ticipants habillés de costumes colorés chantent et dansent au rythme des musiques cari‐ béennes.
La Torontoise Taylor Faye Joseph prendra part au grand défilé, une tradition qu’elle perpétue depuis plusieurs an‐ nées.
Pour elle, les costumes sont un important symbole de sa culture d’origine. Moi, je garde toujours mes cos‐ tumes, parce que ce sont des souvenirs que j’aimerais gar‐ der toute ma vie, dit-elle.
Par ailleurs, le comité consultatif francophone du service de la police de Toronto organise un carnaval commu‐ nautaire, une façon de célé‐ brer avec des francophones originaires des îles cari‐ béennes.
Serge Paul, secrétaire du comité consultatif franco‐ phone du Service de police de Toronto estime que la partici‐ pation des francophones au carnaval démontre la solidari‐ té de la communauté.
On se rapproche des ser‐ vices de la police pour défiler avec eux et pour montrer que la francophonie de Toronto est forte et qu’elle est vrai‐ ment diversifiée, déclare-t-il.
Le festival mettra en ve‐ dette de la musique, des plats caribéens, des expositions d'art et des représentations théâtrales qui témoignent de la vie inspirée des Caraïbes.
Le carnaval est considéré comme l'un des événements emblématiques de Toronto, selon Andrew Weir, vice-pré‐ sident directeur du dévelop‐ pement des destinations de Destination Toronto.
Andrew Weir dit s’attendre à une participation moins im‐ portante des voyageurs inter‐
nationaux que par le passé car l'industrie touristique de la ville met du temps à revenir aux niveaux d'avant la pandé‐ mie.
Avec les informations de