Un album hommage à Leonard Cohen avec Iggy Pop et Peter Gabriel

Douze artistes se sont réunis pour rendre hom‐ mage au Montréalais Leo‐ nard Cohen dans l’album Here It Is: A Tribute to Leo‐ nard Cohen, qui sortira le 14 octobre. Un premier ex‐ trait – une reprise de Co‐ ming Back to You par le chanteur et guitariste folk rock James Taylor – a déjà été dévoilé.

L’album comportera 12 titres, chacun interprété par un ou une artiste, comme Iggy Pop (You Want It Dar‐ ker), Peter Gabriel (Here It Is), Norah Jones (Steer Your Way) ou encore la Canadienne Sa‐ rah McLachlan qui reprend la célèbre chanson Hallelujah.

Le chanteur de jazz et de soul Gregory Porter, le saxo‐ phoniste Immanuel Wilkins, la chanteuse de soul, gospel et blues Mavis Stables, la voix brésilienne de jazz Luciana Souza, mais aussi la légende folk britannique David Gray, le grand guitariste de jazz Bill Fri‐ sell et le chanteur américain de folk Nathaniel Rateliff com‐ plètent la liste de talents pré‐ sents sur Here It Is: A Tribute to Leonard Cohen.

Continuer à faire vivre Leonard Cohen

C’est le producteur améri‐ cain Larry Klein, lauréat de quatre prix Grammy, qui est à l’initiative du projet. Leonard Cohen et lui ont été amis du début des années 1980 jus‐ qu’à la mort de l’artiste mont‐ réalais.

Après son décès, je me suis retrouvé à faire fréquemment reprendre ses chansons par des artistes avec lesquels je travaillais, a-t-il expliqué.

C’est bien sûr parce que les chansons sont tellement bonnes – Leonard est, d’une certaine manière, le meilleur auteur de chansons pop de l’histoire – mais c’est aussi parce que ça m’aide à le gar‐ der en moi.

C’est donc le septuagé‐ naire James Taylor qui a ou‐ vert le bal en revisitant Co‐ ming Back to You, une chan‐ son de Leonard Cohen datant de 1984. Cette reprise a été mise en ligne jeudi.

Quand Larry Klein m’a invi‐ té à participer à un album hommage à Leonard Cohen, j’ai immédiatement accepté, a déclaré James Taylor dans un communiqué.

Car Larry est un excellent producteur et un bon ami, mais aussi parce que, comme presque tout le monde de ma génération, je vénère Leonard Cohen.