Vers un bilan assez positif pour les campings du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Après un début de saison difficile, il semble que les campings du Saguenay-LacSaint-Jean se dirigent vers un bilan somme toute posi‐ tif. Toutefois, l’achalan‐ dage de l’été 2021 ne sera pas égalé.
Jusqu'à présent, on a une saison qui est relativement bonne, donc c'est certain qu'on a un bon achalandage au niveau de la clientèle, par contre c'est certain que ce n'est pas au même niveau que ce qu'on a connu en 2021, qui a vraiment été une année de tous les records, a exprimé Mathieu Brassard, di‐ recteur général du centre de villégiature Dam-en-Terre, à Alma.
Plusieurs éléments peuvent expliquer la diminu‐ tion d'achalandage. Ainsi, la météo, le prix de l'essence et la possibilité de voyager à l'ex‐ térieur ont joué un rôle.
Une des raisons, ce serait l'ouverture des douanes amé‐ ricaines. Il y a également le prix de l'essence. Je pense que ça n'a pas aidé non plus et la météo, a-t-il poursuivi.
Rappelons que les mois de mai et juin ont été très plu‐ vieux au Saguenay-Lac-SaintJean.
Côté touristes, il y a peutêtre 10 pour cent de moins que l'année passée et l'autre année, dû peut-être à l'es‐ sence évidemment. Aussi, les gens peuvent voyager par‐ tout dans le monde, a analysé Manon Normandeau, direc‐ trice générale du Camping Jonquière.
Comme dans plusieurs do‐ maines, le manque d’em‐ ployés se fait également sen‐ tir sur les terrains de camping.
On est très satisfait. Par contre, c'est sûr qu'il y aurait toujours place à l'améliora‐ tion quand on regarde soit les chiffres, soit les façons de faire et la pénurie de maind'oeuvre, où il a fallu, comme je dirais en bon français, nous revirer sur un 10 sous, a dit pour sa part Francesca Trem‐ blay, gestionnaire des opéra‐ tions chez Contact Nature. Cet organisme gère les cam‐ pings Bec-Scie et Au jardin de mon père à La Baie.
En majorité de la région Les clients des campings viennent d'un peu partout au
Québec, mais surtout de la ré‐ gion.
Mon ratio serait 40 % de touristes du Québec au com‐ plet, puis 60 % de touristes du Saguenay-Lac-Saint-Jean, a chiffré Manon Normandeau.
Ainsi, le roulement des fa‐ milles sur les terrains se fait de manière plus lente que l'année dernière.
Notre client moyen passe environ trois jours ici à Damen-Terre et ce qu'on remarque cette année, c’est que l'an der‐ nier, dès qu'un terrain se libé‐ rait, il était pris immédiate‐ ment, mais là on se rend compte qu’il y a toujours un ou deux jours de disponibles où il pourrait y avoir un autre client et qu'il n'y en a pas, a in‐ diqué Mathieu Brassard.
Toutefois, même si les campeurs sont moins nom‐ breux, les séjours sont plus longs.
Parmi les campings visités, les responsables croient tout de même pouvoir terminer l’été de belle façon. Plusieurs emplacements sont dispo‐ nibles en semaine alors que les fins de semaine sont bien remplies.
D’après un reportage de Julianne Gagnon
apportées aux deux premiers paragraphes de ce texte après que de nouvelles données nous eurent été communi‐ quées. Le pourcentage de ré‐ sidences destinées à la loca‐ tion touristique est en effet de 36 %, et non 60 % comme il était indiqué auparavant. Cohabitation difficile
Sur les plateaux monta‐ gneux, la cohabitation est dif‐ ficile entre les quelques rési‐ dents permanents et les tou‐ ristes de passage. Éric Berge‐ ron a quitté Québec pour construire sa maison en mon‐ tagne. Depuis, il doit compo‐ ser avec les visiteurs en rési‐ dence touristique.
Ce sont des usines à par‐ tys. Ce sont des gens qui viennent crier, qui viennent prendre un coup. Les gens viennent ici en se disant : moi je paye cher; j’ai le droit de faire ce que je veux.
Éric Bergeron, résident de Petite-Rivière-Saint-François
La municipalité a dû em‐ baucher des agents de sécuri‐ té pour maintenir l’ordre les week-ends.
Ce qui est difficile à contrô‐ ler, c’est le nombre de per‐ sonnes qui utilisent les mai‐ sons en location. Des amis, des groupes, et puis des fois, le party déborde; faut appli‐ quer la sécurité, et puis ça de‐ vient compliqué.
Jean-Guy Bouchard, maire de Petite-Rivière-Saint-Fran‐ çois
Les gneux
La proximité du centre de ski Le Massif de Charlevoix a attiré les investisseurs sur les plateaux montagneux de Pe‐ tite-Rivière-Saint-François. La municipalité a aménagé un ré‐ seau routier pour desservir 1500 lots. Jusqu’à présent, 350 maisons y ont été construites, et ce sont des ré‐ sidences de tourisme 8 fois sur 10.
Parce que les gens qui veulent élever une famille en montagne, ils se rendent compte qu’ils sont très éloi‐ gnés des services.
Jean-Guy Bouchard, maire Le maire doit faire face à une opposition croissante. Pour l’un des complexes do‐ miciliaires, Le Fief du Massif, la municipalité a voulu modifier le zonage pour doubler le
plateaux
monta‐ nombre de résidences de tou‐ risme, de 50 à 100. Forcé de tenir un référendum le 1er mai, la proposition a été rejetée par 70 % des électeurs.
Le projet singulier de Géolagon
Un promoteur de Québec, l'entreprise Géolagon inc., propose de construire 300 chalets doubles, de type Airbnb (600 unités), autour d’un immense bassin artificiel pouvant accueillir 2500 per‐ sonnes.
Le bassin d'un mètre de profondeur serait chauffé à 38 degrés Celsius, hiver comme été. Le promoteur, Louis Massicotte, assure que le complexe sera uniquement alimenté par l’énergie solaire, la géothermie et la biomasse.
C’est une façon de démon‐ trer, en pleine nature, qu’on peut utiliser l’énergie infinie du soleil et de la terre en res‐ pectant la nature et l’environ‐ nement.
Louis Massicotte, Géola‐ gon inc.
Le projet a soulevé l’en‐ thousiasme du conseil muni‐ cipal, qui appuie Géolagon, sans en connaître tous les dé‐ tails, puisque le promoteur n’a pas encore déposé sa de‐ mande de permis.
Ça va me donner deux mil‐ lions de richesse foncière, mi‐ nimum.
Jean-Guy Bouchard, maire de Petite-Rivière-Saint-Fran‐ çois
La coopérative l'Af‐ fluent, l'antithèse du Club Med
À l’extrémité ouest du vil‐ lage, au pied du centre de ski Le Massif, le Club Med a inau‐ guré son premier site en Amé‐ rique du Nord le 29 no‐ vembre : le complexe compte 302 chambres.
C’est une clientèle haut de gamme qui vient ici. Ce ne sont pas des colons qui viennent vider une caisse de 24 de Bud Light. Ça donne de la notoriété à la région.
Éric Bergeron, résident de Petite-Rivière-Saint-François
À quelques centaines de mètres du Club Med se trouve le site patrimonial du domaine à Liguori, où la Co‐ opérative de solidarité L’Af‐ fluent offre de l’hébergement touristique : auberge de jeu‐ nesse, yourtes et cabines rus‐ tiques en forêt. Avec son petit marché public, ses cours de yoga, son café, la coopérative cherche à concilier héberge‐ ment touristique et vie com‐ munautaire.
Le développement effréné de l’hébergement touristique inquiète les coordonnateurs de la coopérative L’Affluent.
Petite-Rivière s’est beau‐ coup développée pour les be‐ soins de l’extérieur dans les dernières années; pour des gens qui viennent consom‐ mer la nature et le territoire, mais qui ne l’habitent pas né‐ cessairement.
Guillaume Néron, coor‐ donnateur de la coop L'Af‐ fluent
Ils reprochent à la munici‐ palité sa vision à courte vue et son obsession de la richesse foncière à tout prix.
Faut voir plus loin que l’ap‐ pât du gain, ajoute Guillaume Néron.
C’est important que la mu‐ nicipalité se positionne sur sa vision à long terme si on ne veut pas juste avoir un village vide, sans âme, avec plein de touristes.
Léa Landry-Massicotte, co‐ ordonnatrice de la coop L'Af‐ fluent
la même chose. Les gens sont allés en ligne.
Dominique Labelle aime‐ rait voir plus d’initiatives de la ville relativement au station‐ nement dans le secteur. On a essayé d’avoir le stationne‐ ment de 15 minutes pour les gens qui viennent ramasser [des paquets], mais même ça, la ville ne voulait pas. Je pense que le Marché By, ça vaut beaucoup d’argent en station‐ nement.
Avec les informations de Frederic Pepin
firme Dennis Abud au cours d’une entrevue accordée mer‐ credi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.
Je l’ai fait juste pour les gens qui l’ont demandé, pré‐ cise-t-il. Oui, il y a des pharma‐ cies qui sont là, disponibles en ligne. Il y a aussi des pharma‐ cies qui vont faire des choses comme ça, des petits groupes.
Pourquoi seulement
14 pharmacies?
Dennis Abud est membre du conseil d'administration de l'Association des pharma‐ ciens du Nouveau-Brunswick. Il apporte une explication pour le faible nombre de pharmacies qui offrent ce vac‐ cin aux enfants de 2 à 5 ans.
C’est certain que les petits choux, des fois, ça peut être long, les vacciner. Ce n’est pas évident tout le temps. Aussi, la population n’est pas là non plus. Si on pense au groupe de population de 40 ans et plus au Nouveau-Brunswick, [elle est plus grande] que juste les enfants de 2 à 5 ans, explique Dennis Abud.
L’autorisation accordée aux pharmacies de vacciner les enfants de 2 à 5 ans est en‐ core relativement récente au Nouveau-Brunswick et les pharmaciens doivent être cer‐ tifiés pour cela, souligne M. Abud. C’est peut-être aussi une autre raison qui explique pourquoi elles ne sont pas toutes inscrites sur la liste, se‐ lon lui.
Il ajoute que des pharma‐ cies donnent des rendez-vous elles-mêmes sans être ins‐ crites sur le site web du gou‐ vernement. Il conseille aux gens qui veulent faire vacciner leurs enfants de cet âge de s’informer auprès de leur pharmacie.
Le gouvernement précise aussi sur ses listes qu’elles sont mises à jour selon les renseignements fournis par les pharmacies et que les gens peuvent communiquer direc‐ tement avec leur pharmacie si cette dernière n’y figure pas.
Au-delà des pharmacies, la vaccination est aussi offerte dans les cliniques de vaccina‐ tion gérées par les réseaux de santé. Les enfants âgées de 6 mois à 5 ans et âgées de 5 à 11 ans peuvent aussi s’y faire vacciner. Les détails sont dis‐ ponibles sur le site web du gouvernement provincial.
Avec les renseignements de l’émission La matinale, d’ICI Acadie
voyée par courriel, le gestion‐ naire du programme souligne que tous les professionnels de la santé participent sur une base volontaire.
Si un médecin ou une infir‐ mière praticienne n’est pas disponible ou mal à l'aise pen‐ dant le processus, le réseau a indiqué qu'il faisait tout son possible pour orienter les pa‐ tients vers d'autres pres‐ tataires qui peuvent les sou‐ tenir.
Le droit à l'objection de conscience est une valeur et un principe fondamental du réseau. Si un fournisseur n'est pas disposé à accepter un cas, nous respectons ce droit, écrit le gestionnaire du pro‐ gramme régional d’aide médi‐ cale à mourir à Ottawa.
Le ministère de la Santé de la province a également refu‐ sé une entrevue. Il a déclaré dans une réponse écrite que si un réseau régional refusait un patient, son service de co‐ ordination des soins aiderait à le mettre en contact avec des cliniciens alternatifs.
Un réseau régional peut avoir ses propres problèmes de capacité, de ressources ou de politiques internes qui peuvent l'empêcher de four‐ nir l’aide médicale à mourir à certains patients, a ajouté le ministère.
Le monde perd un joyau, dit une amie
Ann Marie Gaudon a ren‐ contré Margaret Bristow par l'intermédiaire de l'Associa‐ tion canadienne de la douleur chronique. Elle la considère maintenant comme une bonne amie.
J'ai vu une femme incroya‐ blement fière. J'ai vu de la grâce, j'ai vu de la prévenance, de la générosité, beaucoup d'amour et même des mo‐ ments d'humour, malgré la si‐ tuation, témoigne Mme Gau‐ don.
Elle qualifie Mme Bristow de survivante, d’un bout à l’autre.
Maggie est un joyau et nous allons tous la regretter. Le monde va la regretter, dit Mme Gaudon.
Margaret Bristow a déclaré qu'elle souhaitait partager son histoire dans l'espoir que d'autres dans sa situation ne rencontrent pas autant d'obs‐ tacles.
Tout en tenant une photo d'elle et de son défunt fiancé Brian, Margaret Bristow a confié qu'elle avait hâte de re‐ trouver son âme soeur.
C'est l'amour de ma vie, at-elle déclaré. Peu de gens rencontrent leur véritable amour. Je l'ai rencontré et je l'ai eu avec moi pendant quatre ans et demi... J'espère le voir bientôt.
Avec les informations de Priscilla Ki Sun Hwang, CBC